Malgré l'avis récent de l'OMS sur le lien entre le diesel et les cancers, et même si les mentalités changent très légèrement, la fiscalité du diesel ne sera certainement pas remise en cause en France, si l'on en croit les dernières affirmations du ministre du Transport, Frédéric Cuvillier : "la question du transport sur l'impact environnemental est majeure. C'est pourquoi, avec" la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, "nous aurons à regarder tout le dispositif. Mais je ne suis pas favorable à des alignements". La raison invoquée ? La problématique de la compétitivité. Si le diesel était aligné sur l'essence, les entreprises ou les transports routiers et maritimes souffriraient d'une taxe unique sur les carburants.

La solution proposée par le ministre ? Faire du cas par cas. Sur le papier, cela semble plutôt intéressant puisque chaque situation est différente, mais un tel dispositif paraît être impossible à mettre en place vu la complexité de la chose. Frédéric Cuvillier confirme qu'il ne faut pas toucher aux transports en France vu que leur situation est déjà "tendue". Une façon de rassurer le secteur sans pour autant être en accord avec ce qu'attend la politique au niveau européen.