Un seul chiffre nous permet de comprendre la situation du marché des roadsters : l'an dernier, chez BMW, les ventes du Z4 se sont écroulées de 11 % avec seulement 5300 unités commercialisées dans le monde entier, dont près de la moitié aux Etats-Unis, premier marché de ce type de véhicule.


Le constructeur explique cette baisse par l'intérêt décroissant des clients pour ce type d'auto. Les Européens ne les achètent que comme deuxième ou troisième auto (rarement en véhicule principal), quand ils le peuvent, tandis que les Chinois n'en veulent pas (ils préfèrent des autos qui « conservent la vie privée » tandis que la qualité de l'air dissuade les Chinois de rouler décapoté, bien que cet argument soit absurde). Il ne reste donc que les clients américains, majoritaires sur ce segment, mais là encore, la croissance est absente.


Le chef du développement de BMW « aimerait voir un nouveau Z4 avant la fin de la décennie ». Autant dire que l'arrivée d'une nouvelle génération de Z4 chez BMW, ce n'est pas pour demain. Cela devrait largement profiter à Audi qui vient de renouveler son TT. En tout cas,