Même si la XF est très différente esthétiquement de la S-Type, la petite dernière de Jaguar repose sur la plate-forme de son aïeule.

A l’usage, ce qui est le plus marquant, c’est avant tout le silence de fonctionnement. Quelque soit le type de revêtement, la XF est particulièrement silencieuse avec une excellente filtration des bruits de roulement et d’air. Cette sensation de confort est également renforcée par le bon amortissement qui allie souplesse et absorption des déformations, tout en gommant les mouvements de caisse. Résultat, même si la XF ne se comporte pas comme une sportive, elle affiche un dynamisme convaincant et une absence de perte de motricité, ce qui constitue une bonne nouvelle pour une propulsion. En globalité, la XF est peut être moins agile qu'une Audi A6 mais elle se situe largement à la hauteur d’une Mercedes Classe E. Son plus gros défaut vient de sa masse car même si la XF fait preuve d’une agilité étonnante, on se rend compte que les enchaînements de petits virages ne sont pas faits pour elle. Toutefois, la direction est précise et informative, ce qui permet d’inscrire naturellement et sans effort la XF en courbes. Rien à redire concernant le freinage à la fois performant, efficace et endurant.

Parmi les critiques que l’on pourrait formuler, on regrettera simplement que la sellerie cuir ne maintienne pas mieux. L’habitabilité est convenable sans être exceptionnelle aux vues du gabarit. Ainsi, à l’arrière, l’espace aux jambes ne manque pas mais on a connu mieux tandis que la garde au toit est un peu juste pour les grands passagers. Dans ce domaine, on s’attendait légèrement à mieux. Enfin, le confort est dans la bonne moyenne même si certains le trouveront un peu ferme en raison sans doute des jantes 19 pouces.