Au Salon de Pékin, le constructeur nippon affirme donc tout autant ses ambitions que son rival Volkswagen, l'outsider DS ou encore le challenger General Motors. La situation pour Toyota est la suivante : 917.000 voitures vendues en Chine, soit une hausse de 9% par rapport à l'année précédente. La part de marché du constructeur nippon n'y est que de 5%. Au vu de sa dimension planétaire, cet état des lieux est bien modeste et démontre bien toute la difficulté rencontrée par la marque sur ce marché pourtant incontournable.


Mais le vice-président exécutif de Toyota, Yasumori Ihara a annoncé que le meilleur était à venir. Toyota entend ainsi doubler ses ventes de voitures en Chine pour les porter à deux millions par an. Déjà, il espère vendre 1,1 million de voitures cette année. Pas mal, sauf que ce passage de la barre du million de véhicules annuel arriverait quatre ans plus tard que prévu. Mais le constructeur japonais a des coentreprises en Chine avec FAW Group et Guangzhou Automobile Group et il va commercialiser à partir de l'an prochain des modèles hybrides de la Corolla et de la Levin localement produites. Tout est donc en place. En espérant que les susceptibilités politiques ne viennent pas mettre à bas ces bonnes intentions.