En bref :

Nouvelle griffe haut de gamme chez Ford

À partir de 40 400 €

Entre 180 et 240 ch

Une présentation plus flatteuse

Le prix, parlons en tout de suite, afin de fixer des points de repère. La Mondeo Vignale se base sur une Titanium, déjà la finition la plus haute et chère de la gamme. Et elle demande un effort supplémentaire de 6 900 € à motorisation équivalente. Pas rien. Et ça met le ticket d’entrée à 40 400 €. Ça commence à faire cher pour avoir l’honneur de porter le nom d’un (célèbre) carrossier italien, qui a fait ses classes chez Pininfarina, avant d’œuvrer chez Ghia… Mais qu’est ce qu’on a en échange de ce surcoût digne de celui des produits alimentaires sur les stations d’autoroute ?

Essai vidéo - Ford Mondeo Vignale : en tenue d'apparat

Essai vidéo - Ford Mondeo Vignale : en tenue d'apparat

 

Extérieurement, la Vignale se distingue par une calandre spécifique en nid d’abeille, des antibrouillards allongés entourés de chrome et des phares "Ford Dynamic LED" à l’avant. Le profil se pare d’un jonc chromé qui court jusque sur le bouclier arrière et de monogrammes Vignale sur les ailes. Monogramme que l’on retrouve sur la malle ou le hayon. Oui, malle, car la Vignale ne sera disponible qu’en version 4 portes ou break SW, pas de 5 portes à hayon donc, qui restera l’apanage des finitions classiques. À l’arrière, une double sortie d’échappement, chromée elle aussi, se charge de différencier cette Mondeo haute couture de celle en prêt à porter.

La face avant se distingue par une calandre en nid d’abeille, des antibrouillards cerclés de chrome et les phares Dynamic LED.
La face avant se distingue par une calandre en nid d’abeille, des antibrouillards cerclés de chrome et les phares Dynamic LED.
Le profil du break est élancé. Les jantes sont spécifiques et en 18 pouces, sans trop dégrader le confort.
Le profil du break est élancé. Les jantes sont spécifiques et en 18 pouces, sans trop dégrader le confort.
À l’arrière, la double sortie d’échappement chromée et le monogramme Vignale sont les seules différences.
À l’arrière, la double sortie d’échappement chromée et le monogramme Vignale sont les seules différences.


Enfin, les coloris sont spécifiques et les teintes métallisées, plus épaisses et plus généreusement vernies, sont de série. Le bilan esthétique est positif, cette nouvelle Mondeo étant volontiers décrite comme élégante et dynamique, le break comme parmi les plus réussi du marché. Nous vous en laisserons juges.


À l’intérieur, c’est beau, mais pas encore aussi léché que dans une Premium

À l’intérieur, les occupants poseront leurs séants dans des sièges habillés de cuir Windsor, particulièrement doux au toucher, c’est un fait. La planche de bord, les côtés de console centrale et les contre-portes sont également recouverts du même cuir. C’est visuellement très qualitatif. Mais le diable se cache dans les détails. Et malheureusement, malgré une centaine de contrôles qualité supplémentaires spécifiques et une finition main, cette dernière n’est au final pas meilleure que dans une Mondeo. Les assemblages sont encore lâches par endroits, les coutures du cuir pas toujours bien droites. Bref, on n’est pas encore dans le domaine du Premium, même si les efforts sont évidents. Oui, une Vignale est tout de même mieux qu’une classique. Le contraire eut été scandaleux.

Essai vidéo - Ford Mondeo Vignale : en tenue d'apparat

La planche de bord tendue de cuir et la sellerie donnent un aspect valorisant, mais dans le détail, on est encore à quelques encablures du vrai Premium.


Bien entendu, l’équipement est également enrichi, même si persistent étonnamment quelques options, nous vous laissons vérifier tout cela en troisième page, dédiée.


Côté motorisations, uniquement le gratin

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Du côté des moteurs, la Vignale n’en utilise que le gratin. Seuls les plus puissants sont disponibles. En essence, l’unique proposition est donc le 2.0 EcoBoost de 240 ch et 345 Nm de couple, donné pour 7,4 litres/100 km (171 g/km de CO2 soit 2 200 € de malus). En diesel, le 2.0 TDCI en version 180 ch et 400 Nm fait figure d’entrée de gamme (4,5 l/100 km et 117 g de CO2/km). Il est disponible en boîte mécanique ou Powershift à double embrayage, mais aussi en version 4 roues motrices I-AWD. Et en haut de gamme du haut de gamme, le même 2.0 TDCI, cette fois-ci bi-turbo (les deux sont séquentiels, un petit pour les bas régimes et un gros pour les hauts) développe 210 ch et 450 Nm de couple. Il n’existe qu’en 2 roues motrices et boîte manuelle pilotée à double embrayage Powershift.

Enfin la Vignale existe en hybride avec le 2.0 de 187 ch, qui revendique 4,2 l/100 km et 99 grammes de CO2 par km, et qui permet d’obtenir un bonus de 2 000 €.


Le break SW est à vous contre 1 000 € supplémentaires, disponible avec toutes les motorisations.


Du service

Au-delà des spécificités physiques de la voiture, Ford offre quelques éléments de service. Un conseiller dédié disponible 24/24 pour la prise de rdv en atelier ou pour des questions sur la voiture, un service de jockey, qui vient chercher l’auto et la restitue chez vous ou sur votre lieu de travail. Mais aussi un véhicule lavé intérieur/extérieur à chaque intervention ou des "corner" dédiés Vignale dans 50 concessions sélectionnées à l’horizon 2016. Des petits "plus" toujours bons à prendre. Mais rien de révolutionnaire non plus. On singe le Premium, sans aller aussi loin qu’une vraie conciergerie par exemple.


L’habitabilité arrière est bonne, le confort remarquable, sauf pour le passager central.
L’habitabilité arrière est bonne, le confort remarquable, sauf pour le passager central.
Le volume de coffre en SW est très moyen avec 500 litres seulement, la berline fait à peine mieux (516 l).
Le volume de coffre en SW est très moyen avec 500 litres seulement, la berline fait à peine mieux (516 l).
Les monogrammes Vignale sont judicieusement disposés sur la carrosserie et sur les seuils de porte.
Les monogrammes Vignale sont judicieusement disposés sur la carrosserie et sur les seuils de porte.