En bref :

Yaris 3 restylée

A partir de 13 500 €

Version hybride à 75 g de CO2/km à partir de 17 550 € (bonus déduit)

Dans l'hexagone, 40 % des Toyota vendues sont des Yaris, et avec plus de 6 % de parts de marché, c'est la sixième citadine la plus vendue dans notre beau pays. C'est donc un best-seller pour la marque, dont il faut prendre soin. Loin de s'endormir sur ses lauriers, le constructeur offre donc un restylage que l'on peut qualifier de conséquent à sa citadine, puisque les modifications sont non seulement esthétiques, extérieur et intérieur, mais aussi techniques. De quoi redonner de la visibilité à celle qui, rappelons-le, fut la première à obtenir ici même le label "Origine France Garantie". Oui, oui, une "japonaise"…

Essai vidéo - Toyota Yaris restylée : pas que de la gueule !

Essai vidéo - Toyota Yaris restylée : pas que de la gueule !

 


Yaris 3 restylée
Yaris 3 restylée
Yaris 3 avant restylage
Yaris 3 avant restylage
Nouveau dessin des feux à l'arrière
Nouveau dessin des feux à l'arrière


Concernant la plastique, Toyota s'est surtout appesanti sur la face avant, afin de la dynamiser et la rendre plus "d'jeuns". Phares, boucliers sont transfigurés et on retrouve la nouvelle signature stylistique de la marque, déjà vue en version "extrémiste" sur l'Aygo. On retrouve donc la forme de X qui barre la calandre, et dont les deux branches basses dessinent les contours d'une calandre béante. D’aucuns diront qu'elle est "too much", mais elle a le mérite de rendre la Yaris bien visible dans la circulation. Cette dernière est d'ailleurs à aspect variable : noire laquée pour l'hybride, à motifs en nid-d’abeilles pour la finition "Style", etc.


À l'arrière, les retouches sont plus discrètes. L'intérieur des feux est redessiné, avec la possibilité suivant les finitions d'avoir des LEDs très inspirées de l'univers Audi ou Mercedes. Le bouclier est également revu et intègre un faux (et petit) diffuseur.

Essai vidéo - Toyota Yaris restylée : pas que de la gueule !
Essai vidéo - Toyota Yaris restylée : pas que de la gueule !
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Dans l'habitacle, et alors que traditionnellement les restylages de citadines s'arrêtent à la coquille, le géant japonais a décidé de redessiner aussi la casquette de planche de bord, d'effiler les aérateurs et de revoir en surface le dessin des contre-portes et du bandeau de planche de bord. Ce dernier peut dorénavant adopter une couleur rouge bien flashy en option sur la finition Style et est d'origine couleur caramel sur la plus classe nouvelle finition Lounge.

Essai vidéo - Toyota Yaris restylée : pas que de la gueule !

Les modifications esthétiques s'arrêtent toutefois là. À noter que la longueur, avec les nouveaux pare-chocs, s'établit désormais à 3,95 m, soit 5 cm de plus que précédemment. Pas de quoi en faire une géante parmi les citadines polyvalentes (la Renault Clio mesure 4,06 m par exemple) d'autant que les cotes d'habitabilité n'évoluent pas d'un mm.


Moteurs et châssis évoluent aussi

Il n'y a pas qu'esthétiquement que la Yaris cru 2014 prend du corps. Les moteurs évoluent aussi. Très peu pour les 1.3 VVT-i essence 100 ch (moins de bruit et de vibrations) et diesel 1.4 d-4D 90 (nouvelle bielle de réaction pour minimiser les mouvements moteurs). Beaucoup plus pour le 3 cylindres 1.0 69 ch, profondément revu, comme sur la petite sœur Aygo. Il respecte désormais la norme Euro6, améliore son rendement, passe à un taux de compression de 11,5 : 1 au lieu de 10,5, intègre son collecteur d'échappement à la culasse, diminue ses frottements internes et gère mieux son refroidissement moteur. Tout ça pour passer à 4,3 litres aux 100 km en consommation mixte et 99 g de CO2, contre 4,8 litres et 110 g précédemment.

Essai vidéo - Toyota Yaris restylée : pas que de la gueule !

La version hybride bénéficie elle aussi d'une mise à jour. De nouveaux réglages, et une meilleure récupération d'énergie au freinage permettent, sans autre modification, de passer de 3,5 l/100 km et 79 g de CO2/km à 3,3 l/100 km et 75 g de CO2 par km.


Pour finir, direction et amortissement ont aussi été améliorés. La première adopte une nouvelle "logique" d'assistance, plus franche et directe, tandis que le second bénéficie de nouveaux amortisseurs qui intègrent un ressort de détente qui permet de maîtriser davantage le roulis en virages serrés.


Toutes ces modifications forment sur le papier un ensemble très cohérent. Concrètement le design fait plus tourner les têtes qu'auparavant, c'est aussi évident que de mettre un point sur un i, et pour le reste, notre galop sur les routes teutonnes de la région de Düsseldorf nous a donné quelques indications.