Jacques Villeneuve doit se poser des questions et s'interroger sur les opportunités passées mal exploitées. Ce dimanche, c'est une Honda aux gênes de Bar qui a triomphé, un team qu'il a fondé avec son compère Pollock, mais aussi une structure qu'il n'a pas su ou pu élever au niveau qui est actuellement le sien.

Par ailleurs, le podium est tenu par un sociétaire de l'écurie Bmw, son écurie actuelle, en la personne de Nick Heidfeld, qui n'a pas eu froid aux yeux pour le conquérir à un Schumi des grands jours, lui rendant, au passage, et avec les intérêts, la monnaie de sa pièce australienne datant de 2005.

Formule 1: Villeneuve et Bmw; vers le conflit ouvert ?

Pire, son jeune remplaçant Kubica était, en début de soirée encore, septième et dans les points, avant que les poids et mesures ne décident de le déclasser. Bmw ne fera pas appel de cette décision fédérale, les commissaires ayant exclu toute intention maligne, les deux kilos manquant se justifiant officiellement par une usure prématurée des pneus pluie utilisés en conditions sèches. Ca ferait deux kilos, forcément invérifiables avant d'arrêter la monoplace. Soit.

Formule 1: Villeneuve et Bmw; vers le conflit ouvert ?

Et dire qu'à Hockenheim, les mêmes Bmw se sont traînées. Ce qui, au passage, en plus d'un poignet douloureux, a suffisamment sabré le moral du Canadien pour déclarer forfait. Mauvaise gâche, les filles de Münich ont eu la bonne idée de ressusciter en terres hongroises !

Les choses vont ainsi en Formule 1 et qui laisse sa place a du mal à la retrouver. Kubica a la côte, Villeneuve ne l'a jamais vraiment eu et il comprend qu'il n'est pas prés de revenir. Du coup, le procès guette, et le champion du monde 1997 l'a fait savoir. Pour retrouver un volant ou toucher des indemnités ?