Les services gouvernementaux en charge de la sécurité et du respect des réglementations en matière de rappels ont sanctionné General Motors coupable de ne pas avoir organisé en temps et en heure des retours en concession pour des problèmes pourtant dûment répertoriés et identifiés. En l'occurrence, un souci récurrent sur des barillets de contact susceptibles de couper le moteur à tout moment qui a provoqué plus d'une trentaine d'accidents depuis 2001. Plusieurs dizaines de blessés et 13 morts sont attribués ce défaut.

General Motors a admis ne pas avoir respecté les lois en matière de rappel (ce que Toyota n'avait pas fait lors de ses soucis d'accélération inopinée) et accepté de donner aux inspecteurs tous les documents et résultats d'enquêtes internes qui vont permettre d'effectuer les changements qui permettront que de tels manquements ne se reproduisent pas. Mary Barra, présidente de GM, a expliqué dans un communiqué que désormais sa priorité sera de faire de GM un leader en matière de sécurité.


GM va donc travailler en étroite collaboration avec la NHTSA pour résoudre ce problème de commutateur et s'assurer qu'un maximum de propriétaires ramèneront bien leur auto en concession. Ils acceptent en outre de payer l'amende de 35 millions de dollars, un montant relevé récemment par le Congrès et qui correspond à la somme maximum par infraction relevée. Toyota avait payé en son temps une amende de 50 millions de dollars.