En matière de tuning, les USA se démarquent en lançant leur propre style. Voici donc, dans la plus pure tradition californienne, la Honda Civic d'un petit Frenchie qui a été concoctée à la sauce Mulsanne, l'un des meilleurs représentants de ce pays. Un grand bravo.

Honda Civic Mulsanne Dans le pur style californien

On dit souvent que la valeur n’attend pas le nombre des années. En voici un nouvel exemple avec Olivier, apprenti-carrossier et peintre, tout juste âgé de 19 ans, qui vient de réaliser une préparation Mulsanne exceptionnelle, tant cette marque se fait rare de ce côté de l’Atlantique.

Olivier et l’automobile, c’est avant tout une histoire d’amour. Pour preuve : en août 2000, avant même d’avoir obtenu son permis, il a fait l’acquisition d’une Honda Civic datant de 1998 au kilométrage avancé, mais ayant l’avantage d’être déjà équipée d’une grosse sonorisation, d’un kit de rabaissement des suspensions et de jantes. Seul souci, cette Civic avait malencontreusement rencontré un mur. Malgré ce "petit détail" et un passage au marbre, Olivier l’a achetée afin de réaliser son rêve. Le début d’une belle aventure.

Honda Civic Mulsanne Dans le pur style californien

Le nom de Mulsanne n’est pas encore très connu. En effet, ce préparateur est peu connu en France et réussir à exporter certaines de ces pièces relève du véritable exploit pour ne pas dire du miracle. Installée en Californie et plus précisément à Los Angeles, cette firme, qui s’est spécialisée notamment dans la commercialisation de pièces pour les modèles japonais, est reconnue par bon nombre d’adeptes du tuning comme l’une des références en matière de carrosserie.

Le choix d’Olivier ne s’est pas fait par hasard car tout est parti de la rencontre de notre apprenti-carrossier avec Philippe Dahn, le responsable de Mulsanne en Californie qui lui a permis d’obtenir toutes les pièces qu’il désirait.

Cette réalisation n’aurait pas été possible non plus sans certains coups de pouce, donnés notamment par le garage Mathieu Mussy qui a prêté ses locaux à notre « bricoleur » de génie.

Au final, Olivier s’est livré, tout seul, à un véritable jeu de patience qui a duré huit mois. Une durée qui s’explique par le fait qu’il ne se consacrait à sa voiture que le soir après le travail, et les week-ends. Un véritable sacerdoce !

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