L'Arabie Saoudite est le premier producteur de brut au monde, et le ministre saoudien a affirmé hier matin dans le Financial Times que son pays allait agir en faveur de la baisse du cours de l'or noir : "L'Arabie saoudite souhaite voir un prix (du pétrole) plus bas, un prix raisonnable qui n'impacte pas la reprise économique mondiale". Il explique également que le coût élevé du pétrole en ce moment était vraiment négatif pour tout le monde, y compris les pays producteurs étant donné que la demande baisse.

Pour contribuer à la baisse des coûts des carburants, Ali al-Naimi affirme : "Nous voulons tordre le cou au mythe selon lequel il y a, ou il pourrait y avoir, une pénurie. C'est une peur irrationnelle. Nous utiliserons notre capacité excédentaire pour fournir le marché, quel que soit le volume nécessaire".

Après l'annonce de la volonté des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France de puiser dans leur réserve ainsi que la promesse des Saoudiens, le cours du baril a légèrement chuté (hier matin, le baril était à 105,25 $, soit une chute de 2 % en 24 heures). Pourvu que ça dure.