Le groupe allemand est souvent qualifié de « frileux » lorsqu'il faut effectuer un restylage, ou même un changement de génération. Nous l'avons vu récemment avec la nouvelle Audi A4 qui a au moins le mérite de ne pas trop faire vieillir esthétiquement la génération précédente. Chez Seat, la recette est la même pour le second restylage de l'Ibiza, la valeur sûre de la marque, à savoir peu ou pas de changements extérieurs, mais simplement des mises à jour d'équipements, de mécaniques et de matériaux.


Les premiers changements se situent à l'intérieur avec de nouveaux matériaux qui font grimper la qualité à bord, mais malheureusement, les équipes de Seat n'en ont pas profité pour apporter un peu de gaieté à cet intérieur vraiment triste, dommage, surtout pour une auto espagnole qui mériterait de dégager un peu plus d'émotions. Pour le reste, on note l'arrivée de technologies comme le MirrorLink ou le Seat Connect App, des petits plus bienvenus mais, comme le soulignait Olivier Pagès lors de son essai, invisibles au premier abord. Ce n'est donc pas ce qui attirera le client en quête de nouveauté et qui pensera, au premier abord en tout cas, qu'il s'agit toujours de la même Ibiza.


Sous le capot, l'espagnole hérite d'un nouveau essence 1.0 trois cylindres turbo de 95 ch en remplacement du 90 ch. Le reste de la gamme est constitué principalement de trois cylindres, notamment en diesel avec le 1.4 TDI 90. Le 1.4 TSI 150 ch à désactivation de cylindres est toujours de la partie.


Signalons enfin qu'au niveau des tarifs, l'Ibiza est toujours plutôt bien placée avec des prix allant de 12940 à 21995 €. Elle est disponible dès aujourd'hui en concession.