Le premier Sharan a tenu 15 ans au catalogue de Volkswagen, soit plus de deux fois la longueur habituelle d'une carrière pour une auto. Le constructeur allemand a donné la priorité à d'autres modèles, d'autant plus que le marché du grand monospace n'est plus si dynamique, notamment depuis l'avènement du baroudeur des villes, le bien nommé SUV (ou crossover, selon le segment).


Nous sommes donc en 2015 et après cinq ans de présence, la seconde génération de Sharan s'offre une cure de jouvence avec un restylage. La surprise est inexistante puisque le Sharan n'évolue que par petite touches au point de vue esthétique, et le constat est similaire à l'intérieur où la tristesse serait presque le maître mot. Evidemment, un grand transporteur comme le Sharan n'a pas vocation à faire naître des passions, mais plutôt à répondre à un besoin bien précis, et dans ce cas de figure, il s'en sort plutôt bien. Les volumes de chargement sont dans l'ensemble supérieurs à la concurrence et il est même possible de transporter des objets de plus de 3 mètres avec l'option du siège avant rabattable. Proposé avec sept places de série, le Sharan est véritablement pensé pour la famille, et rien que pour elle.


Comme toujours avec Volkswagen, l'offre mécanique est pléthorique. De 115 à 220 ch, en boîte à double embrayage ou manuelle, en quatre roues motrices, le choix est large sur ce Sharan qui propose en haut de gamme le moteur de la Golf GTI, le 2.0 essence de 220 ch. Ce ne sera pas la première vente du Sharan, mais qui peut le plus peut le moins. La version TDI 150 ch, essayée dans nos colonnes, devrait remporter les suffrages des acheteurs.


Le Sharan est donc globalement une bonne offre sur le segment face aux Ford Galaxy et autres Citroën Grand C4 Picasso, mais il fait payer assez cher ses prestations avec des tarifs allant de 35270 à 48030 €.