Les Etats-Unis auraient-ils un train de retard ou bien seraient-ils en train de faire le bon choix ? Alors qu'en France, le diesel est de plus en plus remis en question pour ses dangers en rapport avec la santé publique, aux Etats-Unis, on effectue petit à petit une (légère) transition vers ce carburant. Bien évidemment, l'essence reste très largement majoritaire outre-Atlantique mais les récentes incursions de véhicules diesels dans les gammes des constructeurs, allemands pour la plupart, révèlent une tendance.


Les marques et groupes américains eux-mêmes ont annoncé ne pas vouloir développer d'électriques ou d'hybrides et préférer se tourner vers le diesel, plus simple à mettre en œuvre, moins cher à produire. Et si jusqu'à maintenant nous ne comptions que BMW, le groupe Volkswagen, ou encore Mercedes dans les constructeurs proposant du diesel, les choses devraient évoluer rapidement puisque les Allemands seront normalement rejoints par les japonais. Plusieurs critères jouent en la faveur du diesel aux USA : l'autonomie, en premier, suivie par les prix à la pompe qui se resserrent avec l'essence (30 cents d'écart en moyenne entre le gallon d'essence et le gallon de diesel) mais aussi le couple important des moteurs diesels à cylindrée équivalente.


Le diesel peut-il percer aux Etats-Unis dans le secteur du véhicule particulier ? Les premières études montrent que le diesel pourrait représenter près de 10 % des ventes en 2020 aux USA, un chiffre loin d'être anecdotique. Serait-ce là une solution de « facilité » choisie par les constructeurs présents aux Etats-Unis pour répondre aux futures normes environnementales ? La réponse dans quelques années.