En temps normal, dans un monde rationnel, le bruit laissant penser que le groupe VW souhaite acheter Ferrari ne tiendrait pas longtemps. Mais Ferdinand Piëch est à ce point imprévisible que même le très sérieux Automotive News relaie cette rumeur qui prend corps en Allemagne. Piëch avouait récemment son intérêt pour Alfa Roméo, et tentait ainsi de pousser Sergio Marchionne à vendre une marque accumulant les pertes depuis des décennies. Pourtant, selon Manager Magazin, le véritable désir de Piëch n'est pas Alfa Roméo mais Ferrari !

Certes, le groupe VW possède déjà plusieurs marques de sport mais qu'importe, sa puissance financière lui permettrait d'acheter aisément la maison Ferrari valorisée entre 2,3 et 3,5 milliards d'euros. Bien que Marchionne ait récemment affirmé que Fiat ne vendrait pas Ferrari pour financer le rachat définitif de Chrysler, il n'est pas opposé à l'arrivée en Bourse de la firme créée par Enzo. Fiat serait donc sur le point d'ouvrir 49% du capital de Ferrari, ce qui selon les analystes allemands intéresse au plus haut point Ferdinand Piëch qui s'engouffrerait dans la brèche ouverte.

Avec une participation minoritaire dans Ferrari, Piëch serait heureux, dit-on. Oui, mais pour combien de temps ?