En mai, déjà, les effets de la crise diplomatique entre la Russie et l'Occident ont eu un effet sur les ventes automobiles, et la tendance s'est confirmée dans les mois qui ont suivi avec notamment un mois de juillet à – 23 %. La Russie pouvait-elle plonger plus bas ? Eh bien oui, puisque les chiffres du mois d'août sont encore plus mauvais. Les ventes ont chuté de 26 % à 172 015 véhicules commercialisés, soit près de 60 000 unités perdues par rapport à août 2013.


Au total, sur les huit premiers mois de l'année, la baisse est de 12 % pour le marché russe qui doit composer avec une variable importante : la crise politique. D'ailleurs, plusieurs groupes comme General Motors ont déjà pris la décision de réduire leur activité en Russie. Il n'y a bien que Renault qui est en position de force puisque le losange est propriétaire d'Avtovaz, premier constructeur russe, qui pourrait bien avoir droit à des subventions de la part de l'Etat russe.


D'ailleurs, Renault a bien précisé que malgré la crise, le lancement de nouveaux produits et les investissements prévus n'allaient surtout pas être modifiés ou stoppés.