Quel est le lien entre les transports en commun et l’Univers en ce moment ? Eh bien à Paris, métro et RER fêtent l'Année Mondiale de l’Astronomie.

Jusqu'à fin décembre 2009, vous pouvez alors voir deux expositions dans les entrailles de la capitale :

  • deux fresques géantes surplombent les couloirs de la station de métro Montparnasse Bienvenüe (réalisées par le CNRS et le CEA) : la première fresque de 135 m de long sur 4,70 m de haut, composée de 58 photos de planètes, d’étoiles, de nébuleuses et de galaxies, illustre la recherche dans ce domaine autour des thèmes du progrès, de la construction et de l’observation ; la seconde fresque de 160 m de long, constituée de 32 photos, permet de restituer les ordres de grandeur dans l’Univers et de rendre compte des dimensions de notre Univers ;
  • à la gare Luxembourg (RER B), 6 images d’environ 17 m de long sur 6 m de haut vous font voyager de Mars à Saturne, de la Voie lactée à la galaxie d’Andromède, de la simulation de l’Univers par ordinateur aux vraies couleurs de centaines de milliers de galaxies.

Deux de ces très grandes images sont le résultat de travaux réalisés par des chercheurs de l'Institut d’Astrophysique de Paris utilisant le système informatique TERAPIX (INSU-CNRS) de traitement des images du télescope Canada-France-Hawaii (CFHT), en collaboration avec des équipes du Service d'astrophysique du CEA et du CFHT. Les quatre autres images sont issues d'institutions comme la NASA ou le Jet Propulsion Laboratory (JPL).

La RATP explique que les astrophysiciens ont mis au point les plus grands appareils photo numériques au monde pour "voir" le ciel, capables de produire des centaines de millions de pixels : ces images, qu’ils réalisent à des fins scientifiques, ont des dimensions qu’aucun support traditionnel (livre, magazine, film,…) ne peut pleinement révéler. Du coup, les murs de la station du métro et de la gare RER sont l’occasion pour le public de contempler ces images en détail.

Ainsi, dans le cadre de vos trajets quotidiens, vous aurez la tête dans les étoiles. Eh oui : les transports alternatifs à la voiture personnelle sont poètes à leurs heures perdues !