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  • La chute du marché :

  • C'est un fait, les cotes des voitures sportives, gourmandes et polluantes ont pris une grosse claque. Selon l'année de mise en circulation, la marque, le modèle ou le segment, la baisse a pu aller jusqu'à réduire de moitié la valeur d'une voiture. Oui ! 50 % de perte ! Non pas au niveau de la cote, qui après étude sur différents modèles, n'a pas chuté d'autant, mais au niveau des prix de vente pratiqués réellement. En effet, pour vendre une sportive aujourd'hui, sauf exception, il faut la brader et la vendre bien en dessous de sa cote de marché. Et là on peut presque comparer au marché des actions. Quand les actions baissent, on ne perd de l'argent que si on les vend… On peut tenir le même raisonnement avec sa voiture. Pourquoi la vendre si c'est pour perdre de l'argent. Autant la garder et l'amortir sur une durée plus longue.

    • L'espoir de jours meilleurs :

    On peut être optimiste, et penser que dans quelques temps, les freins à l'achat d'une sportive seront levés. Meilleure presse après avoir laissé passer l'effet nouveauté du bonus/malus (qui rappelons-le ne concerne pas les voitures d'occasion, mais qui leur donne une bonne ou mauvaise image), mais aussi baisse du prix de l'essence espérée… Il se peut, dans le meilleur des cas, que cela permette à plus ou moins brève échéance de revendre plus facilement une sportive, petite ou grosse. Mais je me répète, il s'agit d'une vision optimiste des choses…

    • Le pied de nez à l'autophobie :

    Il est certaines personnes qui ont l'esprit de contradiction. "Ah oui les sportives ne sont plus à la mode ? Alors je vais garder la mienne !" Plus sérieusement, dans un contexte tout de même très orienté autophobe par les pouvoirs publics, les municipalités et les défenseurs de l'environnement, il peut paraître nécessaire à certains de conserver une part de liberté et de plaisir. D'autant que le contexte de société n'est pas non plus à la franche rigolade. Je ne vais pas non plus verser dans l'étude sociologique, mais si pour certains il doit rester un plaisir à sauvegarder, ce serait pourquoi pas celui automobile. D'ailleurs l'immense majorité des amateurs de sportives sont tout à fait responsables, conduisent leur voiture normalement, et profitent d'une journée sur circuit pour exprimer le potentiel de leur auto, et prendre du plaisir à la conduire. Seule une minorité d'imbéciles s'amusent sur route ouverte. Ce sont eux qui sont médiatisés, et stigmatisés, comme souvent… Encore une fois une constatation, pas un jugement…