C'était il y a 2 ans… Enfin, après avoir longuement hésité, après avoir mis suffisamment de côté, vous avez pu vous l'offrir ! Oui, vous offrir cette petite bombinette qui vous faisait tellement envie. Alors qui une Audi RS4, qui une Clio RS, qui enfin une Porsche 911… peut importe, vous avez cédé à la passion ou au rêve, bravant en cela tous les signaux négatifs envoyés par la planète automobile. Répression, radars automatiques, stigmatisation de la vitesse, criminalisation des conducteurs de sportives. Un grand coup de balai sur ces idées là, et vous repartiez au volant de celle qui vous avait tapé dans l'œil. Non pas pour faire le con avec, mais pour vous faire tout simplement plaisir… Et vous n'étiez encore pas le seul à raisonner ainsi.

Seulement voilà, 2 ans après le paysage a encore changé. Sont passés par là 1 000 radars automatiques de plus, une inflation sans précédent des tarifs des carburants, et surtout un système de bonus/malus écologique, qui a fait basculer les sportives d'hier, encore détentrice d'une image satisfaisante, dans la catégorie des véhicules à bannir, taxé à hauteur de 1 600 ou 2 600 €, parce que consommant beaucoup et donc rejetant beaucoup de CO2.

N'y voyez pas d'opinion positive ou négative, ce sont juste des faits.

Mais le résultat est sans appel. Pour qui souhaite aujourd'hui revendre une voiture un tant soit peu puissante, c'est la croix et la bannière. Alors la question se pose : faut-il la garder, alors même que l'on voulait la remplacer ? Ou bien faut-il la brader, en considérant que plus tard, ce sera pire ? Voyons les raisons qui pourraient faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre…