Bien sûr, la saga de la 205 n'aurait pas été complète si elle n'avait compté dans sa gamme de déclinaison découvrable. Conscients du potentiel d'une telle variante, Peugeot travaille de concert avec le centre de style Pininfarina pour proposer une version décapotable de son sacré numéro.

Les 205 CT et CTI sont donc présentées en mars 1986. La première adopte le 1 360 cm3 de la version GT (80 ch.) et la deuxième le 1.6 de la version GTI, en déclinaison 115 ch. (elle ne sera jamais équipée du 105 ch. de départ).

Peugeot 205 : GR ou GTI, la saga du sacré numéro qui a sauvé le Lion

La présentation intérieure est celle de la GT pour la CT et celle de la GTI pour la CTI, respectivement… Le niveau d'équipement est également le même. La rigidité de la voiture tente de rester honorable avec l'adoption d'un arceau de sécurité, de renforts au niveau des traverses, des longerons et du châssis devant le réservoir. Mais malgré cela, le comportement routier ne sera jamais vraiment à la hauteur, surtout sur les versions CTI, qui encaissent mal la puissance.

Peugeot 205 : GR ou GTI, la saga du sacré numéro qui a sauvé le Lion

En cours de vie, les cabriolet vivront les mêmes restylages (1987 et 1990) que les autres versions.

En juillet 87, le cabriolet CT devient CJ (pour cabriolet "Junior"). Il colle à l'esprit dépouillé de la version Junior et est avare en équipement. Il change de moteur et sa puissance passe de 80 à 65 ch. (moteur TU3, qui passera ensuite à 70 puis 75 ch.).

Fin 1989, le CTI adopte une capote électrique en série.

En 1992, le CTI adopte le 1.9 de la GTI, en version dégonflée à 105 ch. (même moteur que la Gentry). Les performances régressent mais l'agrément de conduite est meilleur. Quant au CJ, il disparaît… pour être remplacé par la version "cabriolet".

En 1994, c'est la fin du CTI. Un an ½ plus tard, le cabriolet disparaît lui aussi, sonnant la mort définitive de la version découvrable de la 205.