Les constructeurs automobiles ont fait de gros efforts pour rendre les motorisations diesels plus propres ces dernières années, et l'arrivée de la norme Euro 6b, en septembre prochain, augmentera le niveau de traitement des émissions polluantes sur un moteur vivement critiqué par la classe politique française, alors qu'il avait pourtant été largement plébiscité pendant des années.


Avec l'arrivée de la pastille de couleur, tout est chamboulé. Nous notons en effet que la pastille verte, celle qui est censée représenter les véhicules les plus propres (or électriques), ne tient compte que des voitures immatriculées en 2011 ou plus tard, et uniquement en essence. C'est ce dernier point qui fait pester les constructeurs automobiles, ces derniers soulignant notamment le fait qu'il sera impossible d'atteindre l'objectif des 95 g/km de CO2 fixé par l'Europe pour 2021 sans la vente massive de voitures particulières diesels.


La France est donc passé d'un extrême à l'autre : la promotion sans limite du diesel, puis une stigmatisation totale, et à chaque fois, nous avons été un cas unique en Europe.