- L'effet statistique Mondial : Nous l'avons vu, les années Mondial sont depuis 7 ans celles qui connaissent les plus forts chiffres de vente. Statistiquement, ça ne vaut pas grand-chose, mais c'est suffisamment remarquable pour le noter.

- Le "deuxième effet Mondial" : C'est en son sein que seront présentées plus de 60 premières mondiales. Et c'est sans compter les nombreux concept-cars et études de style qui sont également prévus. Les constructeurs déploient tous leurs efforts pour attirer l'attention des visiteurs du monde entier, et pour focaliser l'attention sur eux. Le Mondial de Paris étant le salon automobile le plus fréquenté du monde, il est d'une extrême importance pour eux. Le résultat c'est que le visiteur en prend plein les mirettes, et tout est fait pour lui donner envie d'acheter. Si cela est bénéfique pour le marché du neuf, cela peut aussi l'être pour le marché de l'occasion, et plus encore pour le marché de l'occasion récente.

En effet, l'Homme étant ce qu'il est, faible, bien faible devant les sirènes de la société de consommation, il y a fort à parier que les envies d'achat vont aller bon train. Las, les portefeuilles sont en ce moment bien dégarnis. Comment dès lors concilier son envie de changer de voiture, et l'impossibilité de s'en offrir une neuve ? Fort logiquement en se tournant vers le marché de l'occasion, et en particulier celui de l'occasion récente. C'est en tout cas l'attitude la plus raisonnable, et qui réconcilie l'automobiliste avec son épargne, et avec son épouse pour certains…

- Le prix de l'essence : Une donnée non négligeable. Si le prix du baril est revenu à un niveau plus raisonnable (moins de 100 dollars le baril de brent) qu'il y a quelques semaines, où il avait presque atteint les 150 dollars, le prix à la pompe n'a pas baissé d'autant.

Les automobilistes qui cherchent à minimiser leur budget carburant sont donc tentés de remplacer leur ancienne voiture par une nouvelle, qui consommera moins. D'où l'engouement actuel pour le diesel (quasi 75 % des ventes).