Sur les six premiers mois de l'année, les immatriculations de véhicules neufs en Europe ont reculé de 6,3%. Face à une situation qui semble se dégrader, les projections de ventes en 2012 ont été revues à la baisse pour s'établir à 12,5 millions de véhicules.


Depuis le début de l'année, le marché automobile européen est au coeur des préoccupations de bien des gouvernements. Alors qu'il enregistre un nouveau recul de 6,3% des immatriculations sur les six premiers mois de l'année 2012, les experts du cabinet IHS affirment qu'une nouvelle dégradation est inévitable.


2012 pourrait être la cinquième année consécutive de recul pour les ventes automobiles en Europe. Une tendance qui, si elle se confirme, ne laisse rien présager de bon pour des constructeurs comme PSA qui réalise la majorité de ses ventes sur les marchés européens. On peut aussi craindre des répercussions pour les différents sites de production et les emplois qui en dépendent.


Alors que les premières prévisions tablaient sur un recul de 3% en 2012, les experts annoncent maintenant une chute des ventes de véhicules neufs de 8% au moins. Une donnée actualisée qui impacte les projections des constructeurs qui sont, elles aussi, revues à la baisse.


L'année 2012 devrait donc voir 12,5 millions de véhicules écoulés sur les différents marchés européens. Son niveau le plus bas depuis les années 1990. Une situation qui s'explique par un contexte économique difficile dans lequel les pays méditerranéens accumulent les difficultés financières et ne peuvent pas apporter de soutien aux marchés automobiles locaux.


A cela s'ajoute une Europe de l'Est qui n'a pas été à la hauteur des attentes des constructeurs. Longtemps considérée comme un marché émergent, elle affiche de faibles chiffres de ventes de véhicule neufs qui ne suffisent pas à écouler les volumes produits à l'heure actuelle.