Il est vingt-deux heures, évoquons ce soir le dispersement de la marque Caterham, celle qui est associée à Renault dans la renaissance d’Alpine.


Lotus est présent en Formule 1. Caterham aussi. Lotus est présent en WSR 3.5. Caterham aussi. Lotus est présent en endurance. Caterham aussi. Lotus avait de grandes ambitions de développement il y a quelques années. Caterham a de très grandes ambitions de développement depuis quelques mois. Lotus ne peut compter, commercialement, que sur son couple Elise/Exige et sur son Evora. Caterham ne peut compter, commercialement, que sur sa Seven, laquelle sera normalement rejointe à moyen terme par le modèle né du partenariat avec Renault. Lotus a développé un département ingénierie pour vendre son savoir-faire à d’autres. Caterham est en train d’en développer un.


Bref, après l’échec du déploiement tous azimuts de Lotus, Caterham suit son propre modèle de développement, lequel passe comme par hasard par une présence très forte en sport automobile au point d’avoir choisi de venir concurrencer son nouveau partenaire Alpine sur son propre terrain, l’endurance LMP2. Etrange, vous avez dit étrange ?