A Montréal, deuxième plus grande ville du Canada avec ses 1 667 000 habitants, les transports sont responsables de 47% des émissions des gaz à effet de serre et de 10% des maladies respiratoires. Fière du développement de son système de transports en commun, la municipalité reconduit pour la huitième année consécutive l'opération « En ville sans ma voiture ».


Difficile de respirer dans les grandes villes. Montréal n'échappe pas à la règle et, étouffée par les automobiles, elle tente comme beaucoup de sensibiliser la population à l'importance des moyens de déplacement alternatifs. Depuis huit ans, la ville de Montréal en partenariat avec l'AMT, l'Agence Métropolitaine de Transport, propose ainsi une journée appelée « En ville sans ma voiture » ; face au succès de l'opération, l'édition 2010 durera quatre jours, du 20 au 24 septembre prochain. Du lundi 20 au vendredi 24, chaque journée sera placée sous le signe d'un thème en rapport direct avec les transports alternatifs. Le 22 septembre, une mise en pratique sera également proposée puisqu'un périmètre fermé aux voitures sera installé dans le centre-ville de Montréal. Concrètement, l'ATM propose à cette occasion de faire l'essai des transports en commun, du covoiturage, du partage de voiture ou encore du vélo.


Au Québec, où le réseau de bus et de métros est pourtant bien moins développé qu'à Paris, les municipalités ont pour habitude de favoriser l'utilisation des transports en commun. La ville de Laval a par exemple instauré une mesure de baisse du prix du ticket les jours de pollution à l'ozone.