Pour animer la citadine, Ford a profité pleinement de son partenariat en implantant deux motorisations Fiat. Un essence 1.2 de 69 ch et un Multijet de 75 ch rebadgé TCDI. Une première pour la KA qui n’avait jusqu’ici cédé au chant du mazout. Toutes deux émettent moins de 120 g de CO2/km et sont donc éligibles à un bonus écologique de 700 €.

Réputé pour son appétit de moineau, ce 1.3 diesel (Panda, 500) n’a pas dérogé à la règle. Seulement 5.7l/100 km relevés sur notre parcours. S’il est plutôt présent dans l’habitacle, son couple de 145 Nm suffit amplement à déplacer la petite tonne au-delà des 150 km/h. Vif en bas, il extirpe la KA rapidement du flot au feu rouge et ne rechigne pas non plus aux grands espaces. Là, il faudra en revanche le cravacher un peu plus.

Comportement

Essai vidéo - Ford KA II : du Ka-ractère

Compte tenu de son petit gabarit et de son poids contenu cette KA se révèle très agile et vive à conduire. Le travail apporté par Ford au châssis se révèle payant. La direction est plus consistante et les mouvements de caisse mieux contenus que par le passé avec une toute nouvelle barre anti-roulis. Des améliorations qui contribuent à dessiner des trajectoires plus précises. Les suspensions ont également subi quelques évolutions avec en prime, un poil de confort supplémentaire. La tenue de route atteint nettement le niveau de la Fiat 500. La ville reste tout de même son terrain de prédilection puisque cette nouvelle KA se manie d’une main et se stationne d’un doigt.