Premièrement les véhicules spéciaux. Cette catégorie comprend notamment les véhicules de record. Un nouveau projet de véhicule développant environ 3 000 ch est finalisé et devrait tenter de faire aussi bien sinon mieux que les véhicules de record « à piston » traditionnels. Si cette catégorie des véhicules spéciaux sert bien entendu l’image de la marque, elle doit aussi devenir une source de rentabilité. Gildo Pastor nous a expliqué que les recherches menées autour du projet Antartica sont en effet susceptibles d’être utilisées sur d’autres projets clients de Venturi.


La deuxième catégorie est celle des petites séries de véhicules haut de gamme. L’America (cf. photos), présentée sous sa forme définitive dans le cadre du Mondial de Paris 2012, sera ainsi produite à raison de 100 exemplaires. Imaginée il y a huit ans, l’America permet « de se promener en pleine nature ». Chez Venturi, manifestement, on espère écouler une bonne partie du quota du côté des Etats-Unis.

Où va Venturi?

La troisième catégorie comprend les véhicules produits industriellement. Après avoir assemblé des Citroën Berlingo « powered by Venturi », l’usine de Sablé sur Sarthe est en pleine transformation. C’est elle qui doit produire le futur Wattman, un trois roues pendulaire et électrique qui aura une vocation utilitaire mais aussi pour préoccupation prioritaire la sécurité. Ce trois roues doit être officiellement présenté au printemps 2013 avant d’entrer en production à l’automne de la même année. Commercialisé sous la marque Voxan reprise en 2010, ce Wattman sera certes destiné aux grands comptes mais également aux particuliers.


Pour les passionnés de sportives, les marques Venturi et Voxan sont synonymes de petites séries exclusives relativement classiques. Nous avons donc demandé à Gildo Pallanca Pastor pourquoi il avait choisi de reprendre ces deux marques plutôt que de partir d’une feuille blanche. « Personnellement, j’ai toujours aimé ces deux marques. Au cours de leur histoire, on m’a plusieurs sollicité pour les reprendre. Lorsque j’ai décidé de les acquérir, la question la question de trouver la bonne adéquation entre positionnement et moyens investis s’est posée. La solution s’est alors imposée comme une évidence : il s’agissait de suivre une politique d’innovation extrêmement forte. C’est ce que nous faisons avec les véhicules électriques ».


Nous continuerons donc à suivre avec intérêt et curiosité cette aventure.