C'est mardi prochain que le conseil de surveillance de PSA se réunira pour finaliser le basculement du groupe dans une nouvelle ère. Ce Conseil de surveillance qui est l'entité la plus haute du groupe comporte 15 membres. Leur répartition est fonction du niveau d'implication et de détention de parts et après les derniers changements intervenus, tout cela doit être reconsidéré. Le nombre d'administrateurs passera à 14, deux appartenant à chacun des 3 actionnaires majoritaires (et à égalité), 2 représentants des salariés et 6 indépendants. Jusque-là, la famille Peugeot possédait 4 sièges, elle n'en aura plus que 2 (+ 1 censeur).


La question du nouveau président succédant à Thierry Peugeot et qui devra travailler avec Carlos Tavares sera sur la table. Deux candidats sont clairement identifiés après que le choix de Dongfeng – Philippe Varin – n'ait pas eu de suite, l'actuel président du Directoire n'ayant pas souhaité être candidat. Le favori, largement soutenu par l'État français est Louis Gallois, 70 ans, ancien président de la SNCF puis d'EADS, il aura comme concurrent Gérard Hauser, 72 ans, ancien PDG de Nexans et administrateur de Faurecia qui appartenait autrefois à PSA. Ce dernier a le soutien de la famille Peugeot.


Le comité des nominations devra se prononcer alors que l'on discute également de l'introduction au sein de ce Conseil d'un troisième représentant des salariés mais en provenance d'une des usines étrangères de PSA.