La marque au Lion a vendu en 2011, 457 900 voitures en Iran – alors son deuxième marché derrière la France - grâce à son partenariat historique (et très ancien) avec IranKhodro. Les 405 et les 206 se vendaient plutôt bien dans le pays jusqu'à ce qu'un embargo soit décidé par les USA et ses alliés en représailles à la volonté du gouvernement local de poursuivre son programme nucléaire. Subitement, les ventes de Peugeot qui tournaient autour des 2 millions d'unités subissaient de plein fouet cette décision sans que la hausse des ventes sur le marché chinois ne parvienne à totalement compenser.

L'agence officielle iranienne Irna a indiqué hier que Maxime Picat, haut responsable de PSA, était sorti de plus de 10 heures de négociations avec le directeur du groupe Irankhodro, Hachem Yeke Zare, afin de dessiner les contours du retour de Peugeot dans le pays. Selon le communiqué, ils ont discuté de l'application des engagements passés de Peugeot mais aussi de transfert de technologies et de production commune de nouvelles voitures ainsi que d'exportations de véhicules construits en Iran.

Nul doute qu'un retour de la marque dans le pays va permettre à Peugeot de soigner ses résultats financiers, cela nous permettra aussi de mieux prendre conscience de l'important développement de la marque en Chine et du réel impact sur les comptes.