En 2002, Dodge a décidé de célébrer la fin de la production de la Viper ancienne génération avec 360 exemplaires numérotés, c’était la série Final Edition.

Elle de distingue du reste de la production traditionnelle par un intérieur spécifique agrémenté d’une plaque numérotée. A l’extérieur, la teinte rouge à bande blanches caractéristique rappelle les couleurs de la Viper victorieuse en endurance aux 24 heures de Daytona en 2000. Oui, si elle apparait comme étant plutôt rustique avec son V10 à 2 soupapes par cylindre, elle était terriblement efficace sur circuit, et a pu se constituer un joli palmarès au fil des ans, surtout en endurance.

Un peu comme une certaine Cobra dans les années 60 ! Pas étonnant, Carroll Shelby (paix à son âme), était au chevet lors de la naissance de cette inoubliable Viper. La génération suivante a corrigé beaucoup d’erreurs, et la prochaine devrait être encore meilleure, et plus luxueuse.

Bref, elle évolue, et progresse, mais on n’oubliera jamais les lignes absolument parfaites de cette génération incroyable. Brute, entière, sans concession, elle rendrait la Corvette presque fade !

La RT/10 était probablement la pire d’entre toutes. Avec ses problèmes de surchauffe, son habitacle qui s’apparentait à un four, son châssis pas très affuté, sa finition catastrophique, son rendement moteur désolant, elle avait de quoi rebuter n’importe qui. Mais c’était la Viper, et cela a suffit à constituer son mythe.