Depuis de nombreux mois, le marché anglais est en progression et les ventes ont atteint l'an dernier les 2,5 millions d'unités. Un bon chiffre qui ne reflète toutefois pas complètement la réalité du terrain puisque la production automobile anglaise, elle, est en stagnation. Selon les chiffres d'Inovev, spécialisé dans les statistiques automobiles, la production anglaise a atteint 1,581 million d'unités l'an dernier, alors que celle de la France a atteint 1,82 million d'unités, grâce en grande partie à PSA et Renault, mais aussi à Smart à Hambach et Toyota à Valenciennes.


Le décompte est malgré tout à nuancer par le fait que la France est devant la Grande-Bretagne si l'on tient compte des véhicules particuliers mais aussi des utilitaires. Si l'on ne garde que les véhicules particuliers, l'Angleterre est alors légèrement devant la France. Inovev explique ce retard de l'Angleterre par quelques transferts, comme une partie de la production de la Mini en Hollande, du Renault Trafic en France ou encore par « les difficultés rencontrées par les autres marques » sur place. Notons enfin qu'un tiers de la production anglaise est à mettre sur le compte de l'alliance Renault-Nissan, la deuxième plus grosse part du gâteau revenant à Jaguar Land Rover.


Au final, la production française reste devant la production anglaise alors même que l'activité automobile dans l'hexagone est au plus bas depuis huit ans.