L'espoir français du rallye le plus en vue actuellement n'est pas encore Thomas Privé qui débute mais Sébastien Ogier. Engagé en Championnat du monde des Rallyes en catégorie Junior, le français domine pour l'instant ses adversaires.

La trève estivale laisse beaucoup de temps libre à tous les pilotes qui en profitent parfois pour s'engager dans d'autres épreuves, pour tenter de nouvelles expériences.

Sébastien Ogier aura donc un été studieux puisqu'il sort à peine d'une séance d'essai Asphalte avec la Citroën C2 S1600 en préparation du rallye d'Allemagne du mois d'Août (du 15 au 17). Il a ensuite décidé de lui même de s'engager au ADAC Eiffel Rallye disputé à la fin de cette semaine en Allemagne pour parfaire sa connaissance du terrain. Il y pilotera une C2 S1600.

À peine revenu d'Outre-Rhin, il enchainera avec une séance d'essai Terre en vue du rallye de Finlande (1/3 août) qui marquera la fin de la trêve.

Citroën a également décidé de l'envoyer courir le Neste Oil Rally Finland du 31 juillet au 3 août en C2 R2 Max. Sébastien Ogier emmagasine des kilomètres et il ne s'en plaint pas !

Rallye : Sébastien Ogier charge son programme et teste la monoplace

Mais avant ça, il a également tâté de la monoplace pour la première fois de sa vie. À l'invitation de l'Auto Sport Academy, il s'est offert une formation de pistard qu'il entend bien valoriser en rallye.

Aviez-vous déjà pris le volant d’une monoplace avant cette séance d’essai à Auto Sport Academy ?

Sébastien Ogier : « Jamais. C’était donc une nouvelle expérience pour moi. Très enrichissante et toujours très bonne à prendre dès lors qu’il s’agit de pilotage ! »

Comment cette journée s’est elle déroulée ?

SO : « Nous avons effectué une demi-douzaine de ‘roulages’ de 30 minutes chacun. Ce qui fait au total plein de tours et beaucoup de km. Lors des première et deuxième séquences, j’ai surtout découvert l’auto et le circuit que je ne connaissais pas non plus. Ensuite, nous avons travaillé sur les acquisitions de données pour étudier ce qui allait et ce qui allait moins bien dans ma façon de piloter. »

Comment avez-vous trouvé la Formula Academy ?

SO : « Elle est très sympa à piloter et j’ai pris beaucoup de plaisir à son volant. C’est une petite monoplace mais avec déjà pas mal d’appuis aérodynamiques. Les passages en courbes m’ont le plus impressionné et surtout changé par rapport à ce que je connais en rallye. Par contre, il faut être très fin car la Formula Academy pardonne relativement peu les erreurs. Le tout est d’arriver à garder une vitesse constante et de la piloter le plus ‘coulé’ possible. »

Quel point précis avez-vous surtout travaillé avec le staff de l’Auto Sport Academy ?

SO : « Le freinage essentiellement en essayant de ralentir la voiture le plus tard possible à l’approche des virages tout en étant le plus propre possible. Je pense avoir fait pas mal de progrès. C’était en tous les cas très instructif car finalement, l’approche se doit d’être similaire en berline. »

Qu’est-ce qui vous a le plus changé par rapport à votre Citroën C2 Super 1600 ?

SO : « Comme il faisait plus de 30° lors de la séance, c’est clair que l’on a beaucoup moins chaud. Dans ces conditions, c’est forcément plus confortable que dans l’habitacle d’une berline. Par contre, comme on est tout de même assis un peu par terre dans une monoplace, on ressent beaucoup plus les vibrations. »

Communiqué de presse FFSA