D’après les conclusions d’un rapport baptisé « HyWays », l’hydrogène serait l’une des meilleures solutions pour baisser la consommation de pétrole des transports routiers de –40% d’ici 2050.

L’étude a réuni des entreprises, des agences gouvernementales et des chercheurs de dix pays de l'UE pour évaluer les conséquences de l’introduction de l’hydrogène sur le marché européen : l’Allemagne, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l’Italie, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne et le Royaume-Uni ont planché ensemble pour voir l’incidence de cette nouvelle source d’énergie sur l’économie, la société et l’environnement.

Il est intéressant de voir que ce rapport est publié à l’heure des discussions sur le partenariat entre les secteurs public et privé : 940 millions d’euros sont actuellement en jeu pour mener à bien le développement de la pile à combustible et de l’hydrogène dans les transports routiers.

Gros bémol cependant : le rapport insiste sur le fait que l’introduction de l’hydrogène n’est pas pour demain. Les conclusions donnent le seuil de rentabilité de l’hydrogène atteint entre 2025 et 2050, à cause notamment du coût de production de ce type d’énergie (création des usines, production, compression et transport de l’hydrogène…) et du flou artistique concernant son rendement énergétique.

Toujours selon le rapport, 16 millions de véhicules pourront rouler à l’hydrogène entre 2025 et 2050 grâce un investissement dans les infrastructures de 60 milliards d’euros.

La révolution est peut-être bel et bien en marche ?

Source : lejournaldelenvironnement.net