Il en a même tellement qu'il a appelé à une « action tous azimuts ». Une déclaration faite dans des circonstances particulières, soit à l'occasion d'une opération de dépistage de drogues au volant mené place de la Bastille à Paris. De quoi nous rassurer quelque peu. On oublie enfin l'image d’Épinal du ministre à côté d'un radar et on ne parle plus que de la simple vitesse. Mieux, on reconnaît enfin, le fléau de la conduite addictive : "nous jouons bien entendu sur la conduite en état d'ivresse, la conduite après consommation de stupéfiants, nous multiplions les tests pour que tous les publics soient sensibilisés aux risques auxquels ils s'exposent après avoir consommé de tels produits. Une grande partie des accidents mortels mais aussi des accidents graves résultent de la consommation de stupéfiants" a insisté Bernard Cazeneuve dans une prise de position qui mérite que l'on s'y attarde.


Dans le même temps, il a rappelé les bonnes pratiques à ne pas perdre de vue, comme celle de ne pas utiliser de smartphones et de téléphones pendant que l'on conduit : « il y a encore 20% des accidents qui résultent de ces pratiques et de ces règles non respectées. » a-t-il fait remarquer tout en rappelant que 18% des accidents mortels résultent du fait que, 40 ans après l'instauration de l'obligation du port de la ceinture de sécurité, celle-ci n'est pas encore portée. Pas un mot sur les radars et la vitesse. Ce qui risque de fâcher Chantal (Perrichon). Merci Monsieur le ministre.