La Celerio est animée par deux moteurs essence. Il s’agit dans les deux cas de trois cylindres développant chacun une puissance et un couple identiques. Un peu bizarre donc au premier rapport mais il s’agit pourtant de deux blocs totalement distincts. L’un entièrement nouveau doté d’un Stop & Start ne rejette que 84 g de CO2 tandis que le second plus ancien doit se contenter de 99 g/CO2. C’est ce dernier que nous avons eu entre les mains mais il faut préciser tout de même que les différences devraient être quasi nulles en terme de conduite.

Très rapidement, on se rend compte que le terrain de jeu favori de cette Celerio est la ville. Son diamètre de braquage réduit (9,4) ne bat pas celui de la Twingo mais il se révèle toutefois largement suffisant pour manœuvrer facilement en usage urbain. Sur route, le tableau est un peu moins idyllique avec une prise au vent latérale certaine due à la structure haute de la voiture ainsi qu’une direction un peu floue. Sans surprise, elle n’aime pas être malmenée et dans le cas contraire, vous devrez composer avec de nombreux mouvements de caisse. Toutefois, ne noircissons pas exagérément ce bilan puisque la Celerio fait preuve d’un amortissement efficace qui garantit un bon confort et se montre plutôt agréable à mener.

Essai vidéo - Suzuki Celerio : ne pas se fier aux apparences

Avec ses 68 ch et son couple de 90 Nm, le trois cylindres n’est pas un foudre de guerre malgré le poids de l’auto très raisonnable de 800 kg, mais il fait le job. Relativement silencieux, il peut être secondé soit par une nouvelle boîte manuelle à 5 rapports et prochainement une boîte auto à 5 rapports. On regrettera que la boîte mécanique soit trop longue, ce qui pénalise les reprises et oblige à forcer sur les rapports, ce qui handicape la consommation. Nous avons ainsi relevé une moyenne légèrement inférieure à 6 l/100 km. La 5e vitesse est donc à réserver exclusivement à un usage autoroutier.