Le prochain cycle d'homologation, baptisé WLTP (Worldwide Harmonized Light-duty Test Procedures), entrera en vigueur en Europe en 2017. Ce cycle comportera une épreuve baptisée « RDE », pour « real driving emissions », qui consistera à mesurer les émissions polluantes d'un véhicule en conditions réelles sur un type bien défini de trajet, avec un appareil de mesure embarqué.


A l'heure actuelle, la seule inconnue reste la valeur maximale de Nox (ou oxydes d'azote) que ne devront pas dépasser les véhicules lors de ce test. Les constructeurs avaient proposé un multiplicateur de 1,6 entre le test laboratoire et le test en conditions réelles, mais selon Autoactu, les politiques auraient déjà proposé de faire baisser le coefficient à 1,1875. Le chiffre final sera apparemment connu d'ici trois jours. Ce qui veut dire que cela laisserait très peu de marge entre le test en laboratoire et les conditions réelles, ce qui pourrait évidemment être bien compliqué pour les véhicules à moteurs diesels.


Ce que cherche l'Europe, finalement, c'est de passer directement au coefficient qui aurait été mis en place en 2020. La période d'adaptation serait donc annulée et cela mettrait, selon l'association des constructeurs automobiles européens ACEA, une grosse pressions sur les constructeurs qui misent sur le diesel, qui pourrait devenir soudainement bien plus onéreux.