Pour le moment, ce n'est qu'une idée, mais si Volvo trouve un partenaire, cela pourrait devenir réalité dans les prochaines années. Le projet en question est de développer une rivale suédoise aux Audi A1 et Mini, stars du segment des citadines premium branchées. Pour le patron de la marque scandinave, il est clair qu'aujourd'hui, les critères de sélections des clients de marques premium ont changé : « les clients premium ne définissent plus le luxe en fonction de la taille du véhicule ou du nombre de cylindres. Il y a d'autres attributs qui entrent en jeu ».

Malgré tout, même si Volvo pense à développer ce type d'auto, il lui faudra trouver un partenaire pour produire un petit moteur. On parle d'ailleurs déjà du propriétaire chinois de Volvo, le constructeur Zhejiang Geely. La route est donc encore longue avant de voir un tel véhicule sur nos routes, surtout que Jacob a bien spécifié ses priorités : « ma priorité est de mettre en place la SPA (plateforme modulable de Volvo) et de renouveler le cœur de la gamme de Volvo, avec la 60, 80/90 et les SUVs. Quand j'aurai réussi à faire tout cela, je penserai à la diversification en allant dans des marchés de niche, mais aussi en faisant des versions sportives et des petites autos ».