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Nouvelles mobilités: les Français y viennent (mais doucement)!

A peine le Mondial de l’auto a-t-il fermé ses portes que s’ouvrent celles du salon parisien Autonomy, consacré aux nouvelles mobilités urbaines. Covoiturage, autopartage, émergence des modèles électriques, essor des nouveaux engins de déplacements personnels, etc. : découvrez comment se dessine l’évolution de nos rapports aux transports.

Nouvelles mobilités: les Français y viennent (mais doucement)!
Les véhicules électriques séduisent de plus en plus: 20 223 voitures particulières (+ 7,8 %) et 5 536 utilitaires légers électriques (+ 35,6 %) ont été immatriculés de janvier à septembre, ce qui leur permet de représenter 1,29 % des ventes globales. C’est encore peu, mais ces progressions se montrent supérieures à celle du marché auto dans son ensemble, laquelle s’établit à +6,5%. On note aussi la bonne santé du (petit) marché de l'hybride rechargeable, avec 10 056 immatriculations en 2018 (+ 43,9%).
Les véhicules électriques séduisent de plus en plus: 20 223 voitures particulières (+ 7,8 %) et 5 536 utilitaires légers électriques (+ 35,6 %) ont été immatriculés de janvier à septembre, ce qui leur permet de représenter 1,29 % des ventes globales. C’est encore peu, mais ces progressions se montrent supérieures à celle du marché auto dans son ensemble, laquelle s’établit à +6,5%. On note aussi la bonne santé du (petit) marché de l'hybride rechargeable, avec 10 056 immatriculations en 2018 (+ 43,9%).

 

Nouvelles mobilités: les Français y viennent (mais doucement)!

Nouvelles mobilités: les Français y viennent (mais doucement)!

 
La voiture autonome (ci-dessus le concept-car Peugeot e-legend dont le volant se rétracte en phase de conduite assistée) a beau susciter un réel d’intérêt de la part des automobilistes, son rejet reste majoritaire. Selon une étude Ipsos publiée au printemps dernier, seuls 28% des Français disent souhaiter devenir propriétaire d’un véhicule autonome, alors que la moyenne mondiale s’établit à 42%. Et dans le cas d’une généralisation de cette technologie à tous les véhicules particuliers, 58% se disent prêt à l’utiliser pour se garer et 43% pour une utilisation domicile-travail. « Le problème de cette technologie réside dans le fait qu’elle entraîne une forme de dévalorisation du conducteur », commente un représentant d’Ipsos.
La voiture autonome (ci-dessus le concept-car Peugeot e-legend dont le volant se rétracte en phase de conduite assistée) a beau susciter un réel d’intérêt de la part des automobilistes, son rejet reste majoritaire. Selon une étude Ipsos publiée au printemps dernier, seuls 28% des Français disent souhaiter devenir propriétaire d’un véhicule autonome, alors que la moyenne mondiale s’établit à 42%. Et dans le cas d’une généralisation de cette technologie à tous les véhicules particuliers, 58% se disent prêt à l’utiliser pour se garer et 43% pour une utilisation domicile-travail. « Le problème de cette technologie réside dans le fait qu’elle entraîne une forme de dévalorisation du conducteur », commente un représentant d’Ipsos.

 

Le covoiturage, qu’il soit de longue distance ou pour des trajets domicile-travail, rencontre un succès croissant, même si l’on manque de données chiffrées permettant de mesurer l’ampleur du phénomène. BlaBlaCar, leader français du secteur, revendique 65 millions de membres dans 22 pays, dont 15 millions en France. Il annonce aussi que 50 millions de voyageurs dans le monde utiliseront ses services en 2018, chiffre en hausse de 40% par rapport à 2017. Les sociétés d’autoroutes françaises annoncent de leur côté que les 6 500 places de stationnement réservées au covoiturage sur le réseau français (et réparties sur 103 parkings) affichent un taux d’occupation de 73%. Un phénomène de société est né, avec des avantages tant économiques qu’écologiques (qui vont d’ailleurs souvent de pair).
Le covoiturage, qu’il soit de longue distance ou pour des trajets domicile-travail, rencontre un succès croissant, même si l’on manque de données chiffrées permettant de mesurer l’ampleur du phénomène. BlaBlaCar, leader français du secteur, revendique 65 millions de membres dans 22 pays, dont 15 millions en France. Il annonce aussi que 50 millions de voyageurs dans le monde utiliseront ses services en 2018, chiffre en hausse de 40% par rapport à 2017. Les sociétés d’autoroutes françaises annoncent de leur côté que les 6 500 places de stationnement réservées au covoiturage sur le réseau français (et réparties sur 103 parkings) affichent un taux d’occupation de 73%. Un phénomène de société est né, avec des avantages tant économiques qu’écologiques (qui vont d’ailleurs souvent de pair).

 

Comme pour le covoiturage, difficile d'avoir des chiffres très précis sur la pratique de l’autopartage. Le perspectives de développement sont en tout cas suffisamment intéressantes pour que les constructeurs automobiles s’y intéressent de près. Renault (avec Moov'in Paris, érigé sur les ruines d’Autolib’), PSA et les autres investissent le créneau dans de grandes villes du monde, tandis que la pratique se généralise aussi au niveau local un peu partout en France, via des applications ou les réseaux sociaux . D’après une étude réalisée par PwC Autofacts, plus d’un kilomètre sur trois sera partagé en 2030 dans le monde.
Comme pour le covoiturage, difficile d'avoir des chiffres très précis sur la pratique de l’autopartage. Le perspectives de développement sont en tout cas suffisamment intéressantes pour que les constructeurs automobiles s’y intéressent de près. Renault (avec Moov'in Paris, érigé sur les ruines d’Autolib’), PSA et les autres investissent le créneau dans de grandes villes du monde, tandis que la pratique se généralise aussi au niveau local un peu partout en France, via des applications ou les réseaux sociaux . D’après une étude réalisée par PwC Autofacts, plus d’un kilomètre sur trois sera partagé en 2030 dans le monde.

 

Des trottinettes aux bicyclettes, la mobilité électrique s’immisce dans notre quotidien. En 2017, les Français ont ainsi acheté près de 255 000 vélos à assistance électrique, valeur presque doublée (+90%) par rapport à l’année précédente.
Des trottinettes aux bicyclettes, la mobilité électrique s’immisce dans notre quotidien. En 2017, les Français ont ainsi acheté près de 255 000 vélos à assistance électrique, valeur presque doublée (+90%) par rapport à l’année précédente.

 

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Les engins de déplacements personnels, catégorie qui va de la trottinette au skateboard électrique en passant par les hoverboards (photo), se sont vendus à 1,735 million d’exemplaires en France l’an dernier, générant un chiffre d’affaires de plus de 195 millions d’euros selon le Baromètre de la fédération des professionnels de la Micromobilité. Et si on ajoute les accessoires associés, le montant avoisine les 210 millions d’euros. Rappelons au passage que le port d’un casque est fortement recommandé : le nombre d’accidents de trottinette a augmenté de 23% l’an dernier.
Les engins de déplacements personnels, catégorie qui va de la trottinette au skateboard électrique en passant par les hoverboards (photo), se sont vendus à 1,735 million d’exemplaires en France l’an dernier, générant un chiffre d’affaires de plus de 195 millions d’euros selon le Baromètre de la fédération des professionnels de la Micromobilité. Et si on ajoute les accessoires associés, le montant avoisine les 210 millions d’euros. Rappelons au passage que le port d’un casque est fortement recommandé : le nombre d’accidents de trottinette a augmenté de 23% l’an dernier.

 

Les trottinettes électriques ont séduit près de 102 000 personnes l’an dernier, contre un peu plus de 1,33 millions de trottinettes « mécaniques » qui trustent 77% du marché de la micromobilité. Toutefois, en termes de valeur générée, les courbes se rapprochent : 76 millions d’euros pour les modèles mécaniques et près de 63 millions pour les électriques, facturées 668 € en moyenne. L’essor de ces engins pose des questions en matière de partage de l’espace public. Une trottinette qui surgit à 20 km/h sur un trottoir, c’est extrêmement dangereux. Alors même que se développent les services de trottinettes électriques en libre-accès dans de nombreuses grandes villes de France, de nombreux édiles s’alarment des questions de sécurité nouvelles qui se posent. Le ministère des transportsy travaille, et présentera dans les semaines à venir un projet de loi encadrant ces nouvelles mobilités. Pas du luxe !
Les trottinettes électriques ont séduit près de 102 000 personnes l’an dernier, contre un peu plus de 1,33 millions de trottinettes « mécaniques » qui trustent 77% du marché de la micromobilité. Toutefois, en termes de valeur générée, les courbes se rapprochent : 76 millions d’euros pour les modèles mécaniques et près de 63 millions pour les électriques, facturées 668 € en moyenne. L’essor de ces engins pose des questions en matière de partage de l’espace public. Une trottinette qui surgit à 20 km/h sur un trottoir, c’est extrêmement dangereux. Alors même que se développent les services de trottinettes électriques en libre-accès dans de nombreuses grandes villes de France, de nombreux édiles s’alarment des questions de sécurité nouvelles qui se posent. Le ministère des transportsy travaille, et présentera dans les semaines à venir un projet de loi encadrant ces nouvelles mobilités. Pas du luxe !

 

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