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Rallye Riviera Electric Challenge : Caradisiac dans la course en Kia Niro EV

Les véhicules électriques font des émules au point que certains de leurs adeptes les mettent en compétition. C'est le cas de Monaco Développement Durable qui organise le Riveria Electric Challenge : un rallye de deux jours qui mêle écoconduite et épreuves de régularité en France mais aussi en Italie, auquel nous avons participé avec un Kia Niro EV. 

Rallye Riviera Electric Challenge : Caradisiac dans la course en Kia Niro EV

Les idées ne manquent pas pour rendre la mobilité électrique passionnante, ou du moins intéressante. Depuis 2015, l'organisation Monaco Développement Durable orchestre ainsi le Riviera Electric Challenge : un évènement qui met en compétition des collectivités, entreprises et particuliers en véhicules "zéro émission", sur des épreuves d'écoconduite et de régularité.

Rallye Riviera Electric Challenge : Caradisiac dans la course en Kia Niro EV

Rallye Riviera Electric Challenge : Caradisiac dans la course en Kia Niro EV

 

Si au tout début, les faibles autonomies des belligérantes ne permettaient guère plus de 80 km d'une traite, les étapes s'étendent désormais sur plus 200 kilomètres par jour. De quoi attiser notre curiosité. Nous nous sommes donc engagés à l'édition 2023 avec un Kia Niro EV de dernière génération, l'objectif étant de savoir s'il est possible, y compris pour des passionnés d'automobiles biberonnés au Sans-Plomb, de prendre du plaisir en silence…

L'organisation est sérieuse, avec des vérifications scrupuleuses.Photo : Auto Press Club Monaco
L'organisation est sérieuse, avec des vérifications scrupuleuses.
Photo : Auto Press Club Monaco
Des scellées interdisent toute recharge en cours de route.
Des scellées interdisent toute recharge en cours de route.
Le briefing garantit le bon déroulement des opérations.Photo : Auto Press Club Monaco
Le briefing garantit le bon déroulement des opérations.
Photo : Auto Press Club Monaco

Cette année, l'évènement regroupe 26 véhicules et autant de pilotes et copilotes. Les Renault Zoe représentent la majorité avec pas moins de sept exemplaires engagés, au côté desquels se trouvent notamment cinq Peugeot e-208, quatre Tesla Model 3 et six Kia Niro électriques, dont le nôtre. Au programme : une journée d'écoconduite, et une journée d'épreuves de régularité.

Notre Niro a fière allure une fois décoré. Ce SUV compact 100 % électrique de 4,42 m de long, 204 ch, et doté d'une batterie de 64,8 kWh réclame au minimum 45 640 €, hors bonus de 5 000 €. 
Notre Niro a fière allure une fois décoré. Ce SUV compact 100 % électrique de 4,42 m de long, 204 ch, et doté d'une batterie de 64,8 kWh réclame au minimum 45 640 €, hors bonus de 5 000 €. 

À notre arrivée à Cagnes-sur-Mer, point de départ de l'évènement, nous prenons conscience du sérieux de l'opération : une réunion préparatoire de sécurité est organisée et chaque auto est "stickée" avec son numéro de course, vérifiée (présence de gilets jaunes, de triangles de signalisation), et chaque trappe de prise de recharge scellée pour interdire tout ravitaillement le lendemain, l'objectif étant de mesurer les consommations de la journée d'écoconduite en rechargeant les véhicules à l'arrivée.

Jour 1 : opération escargot !

Rallye Riviera Electric Challenge : Caradisiac dans la course en Kia Niro EV

 

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Mercredi 13 septembre, 8 h 30 : cette première journée ferait rêver n'importe quel amateur de sport automobile, avec une boucle tortueuse à souhait passant par le col de Vence, Gréolières, Saint-Auban et Grasse, entre autres. Sauf qu'il est hors de question de pousser la voiture dans ses derniers retranchements : il nous faut consommer le moins d'électricité possible, en respectant néanmoins des horaires de passage.

Les départs de chaque équipage sont déclenchés chaque minute. Nous partons plutôt confiants : malgré son format de SUV compact, notre Niro n'est guère plus gourmand qu'une citadine selon le protocole WLTP, avec seulement 16,2 kWh/100 km en cycle mixte. D'un autre côté, nous avons un léger handicap : sachant qu'il nous faut réaliser une vidéo avec des images d'ambiance, il nous faudra dépasser le cortège à plusieurs reprises, avec les accélérations et ralentissements que cela suppose, et notre cadreur accuse au bas mot 70 kg sur la balance… Chacun ses excuses pour justifier ses incompétences…

Si les virages de l'arrière-pays niçois invitent à conduire le couteau entre les dents, mieux vaut garder le pied léger pour espérer figurer en bonne place de l'écomarathon…
Si les virages de l'arrière-pays niçois invitent à conduire le couteau entre les dents, mieux vaut garder le pied léger pour espérer figurer en bonne place de l'écomarathon…

 

 

 

 

 

 

 

La clef pour moins consommer : accélérer peu. On garde donc de la vitesse dans les virages et on limite les arrêts, en abordant les feux rouges au pas, par exemple (en espérant qu'ils passent au vert avant de devoir s'immobiliser !). On se prend au jeu en surveillant consommation affichée et tachymètre. D'ailleurs, ça ne roule pas bien vite… Rapidement, nous rattrapons les concurrents partis avant nous, bien en deçà des limitations de vitesse autorisées. Rien d'anormal : le road-book prévoit une vitesse moyenne de… 30 km/h. Ennuyeux ? Pas tant que cela : nous prenons le temps d'admirer le paysage, somptueux, avec la satisfaction de laisser la faune et la flore tranquilles, de ce côté du globe du moins. Ce qui n'empêche pas certains "impurs et durs" de s'imaginer revenir ici avec un moteur essence survitaminé pour créer de l'écho…

L'écoconduite permet non seulement de laisser la faune et la flore tranquille mais également d'admirer le paysage et les villages typiques, tels que Gréolières…
L'écoconduite permet non seulement de laisser la faune et la flore tranquille mais également d'admirer le paysage et les villages typiques, tels que Gréolières…

Une première halte à Saint-Auban permet de jauger l'ambiance : convivialité et bonne humeur sont de mise, mais l'esprit de compétition également. En véhicule électrique comme en thermique, consommer le moins possible a toujours été un jeu pour de nombreux conducteurs. Un rapide sondage nous rend à l'évidence : nous ne faisons pas partie des plus sobres. Quand notre ordinateur de bord indique plus de 13 kWh/100 km, d'autres annoncent moins de 11 kWh/100 km. Il va falloir jeter nos gourmettes et lever le pied…

Le cortège ne passe pas inaperçu à Grasse et les questions des badauds fusent, tant au sujet de l'évènement que de la mobilité électrique.
Le cortège ne passe pas inaperçu à Grasse et les questions des badauds fusent, tant au sujet de l'évènement que de la mobilité électrique.

 

 

Des efforts qui seront récompensés mais pas miraculeux : nous continuons notre périple en prenant un maximum de précautions jusqu'en Italie, plus précisément à Dolceaqua ou cette journée écoresponsable prend fin, en ne dépassant pas les 100 km/h sur l'autoroute notamment. Hélas, impossible de passer sous la barre des 13 kWh/100 km et nos quelques arrêts pour réaliser nos images n'arrangent rien. Mais nous comptons bien glaner quelques places le lendemain avec les épreuves de régularité qui s'annoncent d'ores et déjà plus palpitantes…

Jour 2 : être dans les temps…

Le rallye de régularité est un travail d'équipe. Le pilote doit suivre les directives de son copilote afin de garder le bon rythme.
Le rallye de régularité est un travail d'équipe. Le pilote doit suivre les directives de son copilote afin de garder le bon rythme.

Si consommer le moins possible peut s’apparenter à un jeu d’enfant ou presque, rouler de manière régulière à une allure plus soutenue s'annonce plus compliqué. La vitesse moyenne annoncée, qui n’excède pas 38 km/h, nous déçoit quelque peu. Les différents organisateurs et participants n’ont pas le même sentiment : « Tenir une telle moyenne sur des routes très sinueuses n’est pas un exercice évident ». Voilà qui nous rassure : il va y avoir du challenge.

Notre parcours du jour comprend des routes particulièrement étroites et bosselées.
Notre parcours du jour comprend des routes particulièrement étroites et bosselées.

Cette journée consiste à rallier Dolceaqua (Italie) à Monaco en passant notamment par Triora, Vignai ou encore Monte Bignone. Le parcours complet est soumis à une durée, avec un départ prévu à 8 h 30 et une arrivée à 16 h 00. Il comprend quatre secteurs de régularité.

Lors de la remise du road book et des indications sur ces épreuves, l’incompréhension domine. Pour notre équipage, il s’agit d’une totale découverte. L’un des organisateurs avoue que le plan est digne d’un championnat FIA dédié aux professionnels, donc peu adapté aux amateurs débutants que nous sommes, avant de nous donner les clefs pour mieux le déchiffrer.

La première portion s'étend sur 9,87 km exactement, qui doivent être parcourus en 16 minutes et 27 secondes, pas une de plus ni une de moins, sous peine de pénalités. La vitesse moyenne est alors de 35 km/h. Pour permettre au copilote de contrôler le rythme régulièrement, nous divisons la distance par la durée impartie, soit 600 mètres à couvrir chaque minute. Alan prend le volant pour les deux premiers secteurs. Le top départ est donné à intervalle régulier entre chaque compétiteur.

Au premier abord, tous ces chiffres semblent impossibles à interpréter. Mais avec quelques explications, tout rentre dans l'ordre.
Au premier abord, tous ces chiffres semblent impossibles à interpréter. Mais avec quelques explications, tout rentre dans l'ordre.
Malgré les indications et les photos du road book, l'hésitation nous gagnait par moments. Pas facile de jongler avec le chronomètre…
Malgré les indications et les photos du road book, l'hésitation nous gagnait par moments. Pas facile de jongler avec le chronomètre…

On s’aperçoit rapidement que le tempo est soutenu. Tenir une vitesse moyenne de 35 km/h en ligne droite ne pose aucun problème, lorsqu’elles existent ! Mais le tracé très tortueux nécessite de prendre les épingles à une allure plutôt élevée (quand la visibilité le permet !). Le Kia Niro EV n’est pas le candidat idéal pour cet exercice : lourd (1 700 kg à vide…), doté d'une direction informant peu sur le niveau de grip et d'une suspension typée confort, le Coréen manque quelque peu d'agilité. Mais ses accélérations franches (0 à 100 km/h en 7s8) aident à rattraper le temps perdu.

Nous parvenons à tenir un rythme convenable jusqu’à ce que l’on rattrape les retardataires. Après quelques appels de phares, nous réussissons à doubler, à rattraper les secondes envolées, et à passer la ligne l’arrivée dans les temps, à la seconde près. Pour y parvenir, le pilote a dû retrousser ses manches…

Conserver un rythme relativement élevé sur des routes où il est difficile de se croiser n'est pas un exercice évident.Photo : Auto Press Club Monaco
Conserver un rythme relativement élevé sur des routes où il est difficile de se croiser n'est pas un exercice évident.
Photo : Auto Press Club Monaco

La deuxième étape se passera sans encombre, enfin presque. Si le « pilote » prend plaisir au volant, le « copilote » ne vit pas l’exercice de la même façon. La tête vissée sur les notes et le chronomètre, le petit-déjeuner ne demande qu’à faire le chemin en sens inverse…

Pour les deux épreuves suivantes, on échange le volant, mais nous affinons notre comptage afin d’être plus précis et régulier : 300 mètres toutes les 30 secondes. Virages serrés et épingles compliquent toujours la tâche, mais c’était sans compter sur le trafic. Une camionnette arrivant en sens inverse nous oblige à manœuvrer, et même à effectuer une marche arrière. La pression monte et un retard d'une trentaine de secondes nous oblige à augmenter franchement le rythme. L’écoconduite de la veille n’est alors qu’un lointain souvenir !

Les problématiques de trafic, d’indications et de chronométrage sur le dernier secteur nous déboussolent quelque peu : difficile de savoir exactement si nous terminerons dans les temps. À cela s’ajoutent les images réalisées par notre cadreur sur la dernière portion, juste avant notre arrivée à Monaco. Clairement, nous ne jouons plus « la gagne ».

Rallye Riviera Electric Challenge : Caradisiac dans la course en Kia Niro EV
Rallye Riviera Electric Challenge : Caradisiac dans la course en Kia Niro EV

 

 

 

 

 

 

Caradisiac à l'arrivée sur le Rocher et sur la Place du Palais de Monaco, un moment rare ! Photo : Auto Press Club Monaco


Son Altesse Sérénissime a fait l'honneur de sa présence lors de la remise des prix. Photo : Auto Press Club Monaco
Son Altesse Sérénissime a fait l'honneur de sa présence lors de la remise des prix.
Photo : Auto Press Club Monaco

Ces deux jours d’épreuves s'achèvent sur la Place du Palais, au cœur de la vieille ville, privatisée pour l’occasion. La remise des prix est accompagnée de Son Altesse Sérénissime, le Prince Albert de Monaco en personne ! Nous terminons à une honorable 9e place sur les 26 engagés, l’honneur est sauf…

Le bilan : plaisir insoupçonné !

Ce n'est pas tous les jours que l'on peut stationner devant le Palais, même en véhicule électrique.
Ce n'est pas tous les jours que l'on peut stationner devant le Palais, même en véhicule électrique.

Ce rallye fut une totale découverte. Les passionnés d’automobile que nous sommes n’ont pas été convaincus par la première journée, malgré les paysages magnifiques rencontrés. En revanche, la seconde nous a plu. Le challenge de finir en bonne place, le rythme soutenu et le fonctionnement d’un rallye de régularité titillent davantage notre fibre. Promis : si nous nous engageons l'année prochaine, nous ferons mieux !

Photos (21)

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