Retour en images sur le festival Burning Man et ses véhicules fous

Le Burning Man vient de se terminer dans le désert du Nevada, et comme chaque année, des milliers d'amoureux de liberté et d'art se sont rassemblés dans ce lieu un peu improbable pour un rassemblement hors du commun, qui existe depuis la fin des années 80.

Le Burning Man, qu'est-ce que c'est ?

Initialement, le Burning Man n'avait pas vocation à devenir une fête énorme. Cet évènement a pris ce nom pour une raison bien simple : nous sommes en 1986, et son créateur, Larry Harvey, se réunit avec quelques amis sur une plage de la côte Ouest des Etats-Unis pour brûler deux sculptures en bois, l'une représentant un homme et l'autre un chien. Une sorte de libération de soi, une célébration un peu particulière qui n'avait à l'origine aucune vocation. Sauf qu'avec le temps, et plutôt rapidement, des gens se mêlent au spectacle, conduisant ainsi Larry Harvey à développer la chose. Il faudra attendre 1990 pour que l'intéressé déménage le festival au désert du Névada pour y créer une sorte de Woodstock miniature, sans prétention, ni scène. Le Burning Man (du nom de l'homme en bois qui est traditionnellement brûlé chaque année à la fin de cette folle semaine) est né.

Malheureusement, avec les années, le Burning Man s'est largement embourgeoisé. Il faut désormais réserver au moins un an à l'avance sa place et le moins que l'on puisse dire est qu'elle coûte cher : environ 300 € par personne. A ce prix, vous n'aurez rien, aucun service public (approvisionnement, ventes en tout genre, stands…). Il faudra tout amener soi-même (eau, vivres, tente ou camping-car), le Burning Man étant un évènement dit "minimaliste" et réservé à la démonstration de ce que l'on peut faire avec du recyclage et des matériaux abandonnés. En plus de cela, de nombreux people et riches personnalités envahissent désormais le Burning Man, un évènement de plus en plus "tendance" chez les non-nécessiteux. Le Burning Man a perdu de sa superbe, mais le spectacle, ambiance post-apocalyptique façon "Mad Max" reste toutefois garanti. La preuve (avec un petit bonus en portfolio)…