2. Sur la route : confortable

Renault – ou plutôt Dacia -a fait le choix de ne proposer que des motorisations « puissantes » pour sa Logan MCV Stepway. Ainsi le catalogue des moteurs s’articule autour d’un bloc essence suralimenté de 90 ch et d’un 4 cylindres diesel de même puissance, celui de notre essai. Les deux sont disponibles en boîte mécanique à 5 rapports ou pilotée Easy-R vendue en option (600 €).

Le dCi 90, un moteur désormais bien connu au sein du groupe Renault, reste une valeur sûre dans sa cylindrée. Ses prestations sous le capot de la Logan MCV sont amplement suffisantes pour qui recherche un véhicule rationnel. Premièrement grâce à son couple important (220 Nm) et dans un deuxième temps grâce au poids réduit de la caisse qui dépasse à peine la tonne (1 090 kg). Ainsi, les dépassements s’effectuent sans stress et l’addition à la pompe sera contenue, avec une moyenne de 5,6 l/100 km relevée durant notre test. 

Le rehaussement de la garde au sol, une modification propre à cette version Stepway, est le seul facteur qui évolue sur le châssis de la Logan. Les suspensions, déjà calibrées pour les pays émergents avec un typage souple, absorbent les chocs, les nids de poule et les dégradations de la chaussée sans jamais sourciller. Les 5 cm de gagnés viennent renforcer un niveau de confort déjà élevé sans pour autant altérer le maintien de caisse. L’intérêt est davantage cosmétique puisque sans transmission intégrale, cette Logan MCV n’offre que très peu de capacités en offroad. Toutefois, avec cette garde au sol surélevée qui absorbe sans vergogne les dégradations, vous pourrez vous attaquer aux chemins vicinaux et aux ornières sans aucun complexe.

Avec des suspensions souples et un train avant issu d’une citadine (Clio 2), la Logan MCV n’est pas un modèle de précision. Il faudra quelquefois corriger au volant sur les grands axes mais rien de rédhibitoire en matière de comportement. Le compromis tient la route tout comme le niveau de sécurité. La Logan MCV est une bonne voyageuse confortable et sûre.