Takata : du Japon à un fonds d'investissements américain ?
Autrefois puissant et incontournable auprès des constructeurs automobiles, l’équipementier Japonais Takata voit son aura se réduire comme peau de chagrin. Et sa surface financière se dégonfler au fur et à mesure que le scandale concernant ses airbags prendre du volume. Une conjoncture si grave que l’enseigne est à prendre. Ses compatriotes automobiles étaient jusque-là sur le coup mais c’est un fonds d'investissements américain qui pourrait bien leur faire les freins.

Et du coup faire sortir Takata du patrimoine industriel d’un Japon très regardant sur le sujet. Mais l’affaire des airbags qui ont tué au moins 13 personnes dans le monde en raison de défauts techniques a tous les atours d’un coup fatal. Plus de 50 millions de voitures à travers le monde ont pour le moment été rappelées afin de changer ces coussins de sécurité. 40 millions de véhicules supplémentaires devraient également être rappelés aux États-Unis d'ici 2019.
Des États-Unis s’est révélé le trigramme KKR, une société de private-equity qui s’occuperait bien du cas Takata. Et à sa manière : une reprise de 60 % du capital et un plan de restructuration drastique à la firme asiatique. On peut faire confiance sur ce dernier point à ce type de société. La bourse, elle, a déjà compris et encourage cette solution puisque la seule rumeur de cette prise de contrôle a fait bondir l’action Takata de 21 % à Tokyo. Les industriels Japonais laisseront-ils faire ?













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