Les moteurs essence, d'origine Rover, bénéficient d'une fiabilité éprouvée et ne connaissent aucun défaut majeur. En turbo diesel, la genèse BMW constitue une sérieuse garantie de longévité, à la seule exception de la rampe commune, spécifique à la Rover, pour laquelle on note quelques cas de fissures. Le problème a rapidement été résolu en usine par le renforcement des fixations.

Hormis quelques défauts anecdotiques sur les tout premiers exemplaires (surveiller l'embrayage et les câbles de boîte de vitesses), la quasi-totalité des sources d'ennuis sur les Rover 75 ont, soit fait l'objet de rappels, soit été corrigés dans le cadre de l'entretien courant en concessions : capteur de vilebrequin (moteurs essence), poulie de compresseur de climatisation (CDT), contrôle de l'airbag passager et réalignement des ouvrants. Un seul problème n'a pas été résolu : sur le 2.0 V6, le régime moteur ne redescend pas assez lors des passages de vitesses, engendrant des à-coups de transmission.