Victor Muller avait prévenu en décembre dernier : il ne voyait pas dans cette décision de placement en faillite la fin de Spyker. On avait bien du mal à le croire mais il avait raison puisque son appel a été entendu par un autre juge qui a annulé le placement en faillite. Spyker se retrouve sous l'équivalent du chapitre 11 américain, protégé de ses créanciers et libre de mettre en œuvre son plan de relance.


Car Victor Muller compte bien reprendre l'activité pour parvenir à lancer la production et donc à commercialiser sa B6 Venator grâce notamment à un prêt relais obtenu il y a quelque temps. Selon lui, les ventes de ce nouveau modèle permettrait à la société de refaire surface et d'embrayer ensuite sur l'étude d'une voiture de sport électrique imaginée avec la collaboration d'un constructeur d'avions eux-aussi électriques. Pour cela, Spyker doit négocier avec ses créanciers pour trouver des solutions et continuer d'avancer.