Lancée en 2011 aux Etats-Unis, la Fisker Karma se sera faite sévèrement attendre, mais comme l'annonce Pierre Desjardins dans son essai, cela valait le coup. Alors oui, l'auto est lourde, très lourde (2400 kg à vide), et les mensurations ne doivent pas être bien pratiques dès lors que l'on se retrouve en ville avec plus de deux mètres de large avec les rétroviseurs. Mais la démarche faite par Henrik Fisker et le petit constructeur est tout de même à saluer, à savoir, produire une auto la plus écologique possible, que ce soit sur le plan des matériaux ou à l'utilisation.


Ici, écologie ne rime pas nécessairement avec ennui. Le couple monstrueux de 1300 Nm et la puissance de 408 ch des deux moteurs électriques situés à l'arrière sont malheureusement transmis via une boîte automatique à un seul rapport qui sabote la moindre frénésie sportive. Et de toute manière, vu le poids de l'auto, il ne faut pas espérer jouer au félin dans les enchaînements de virage. Mais au final, il faut la prendre comme une grosse GT cette Karma, qui revendique tout de même 2,2 l/100 km et 53 g/km de CO2. Dommage que le constructeur Fisker ait eu par la suite les ennuis que nous connaissons aujourd'hui.