La sécurité des occupants est l'un des soucis majeurs d'Audi. Rien d'étonnant donc, à ce que l'A3 offre une protection de très haut niveau. Outre son comportement sûr, encore optimisé depuis l'adoption de l'ESP en série sur toute la gamme (année-modèle 2002), et la remarquable efficacité de la transmission intégrale Quattro (une spécialité du constructeur), l'A3 a bénéficié, depuis son lancement, de l'ABS et des airbags frontaux (conducteur + passager), les coussins latéraux s'étant généralisés pour l'année 1998. Bref, cette rigueur toute germanique refuse la moindre concession sur un élément capital.

Au chapitre des performances, l'A3 ne déçoit pas. La motorisation d'entrée de gamme, un 1,6 litre essence de 101 ch, n'en fait pas une "bombe", mais les accélérations sont déjà fort convaincantes et la vitesse de pointe autorise de bonnes moyennes sur les autoroutes allemandes.

Logiquement, les différentes variantes du 1,8 litre 20 soupapes offrent des performances dont l'augmentation est proportionnelle à celle de la puissance, de la version atmosphérique 125 ch aux deux configurations turbocompressées, de 150 et 180 ch, cette dernière offrant un caractère sportif affirmé.

Tout en haut de l'échelle, on note les exclusives S3, de 210 puis 225 ch, qui rivalisent sans complexes avec des GT de prestige. Pour toutes ces motorisations, l'agrément de conduite est réel, avec une appréciable souplesse à bas régime. En contrepartie, les versions plus puissantes imposeront une consommation qui s'envole rapidement si l'on veut exploiter tout leur potentiel…

En turbo diesel, l'A3 a commencé sa carrière avec le 1.9 TDI à injection directe de la Golf, en 90 et 110 ch. Le premier remplit honorablement sa mission, avec des performances qui s'inscrivent dans la moyenne de la catégorie. La déclinaison 110 ch offre des prestations plus convaincantes, pour une consommation identique.

Les plus récentes A3 TDI adoptent la dernière génération de moteurs, toujours en provenance de la banque d'organes du Groupe Volkswagen, à injecteurs-pompes. La déclinaison la plus modeste revendique 100 ch, offrant un compromis performances/sobriété sensiblement identique à l'ancien TDI 110, et un agrément de conduite renforcé par le couple en légère hausse et obtenu à un régime inférieur. En haut de gamme, l'A3 TDI revendique dorénavant 130 ch, ce qui en fait une autoroutière accomplie grâce à ses performances de très haut niveau et à sa remarquable sobriété qui espace les arrêts ravitaillement…