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Opel Insignia OPC (2009 – 2016), l’ultime missile intercontinental du blitz, dès 13 000 €

Dotée d’un V6 turbo gorgé de puissance (325 ch), cette familiale affiche une panoplie technologique remarquable, sans pour autant coûter très cher. La dernière d’un genre à jamais disparu à Rüsselsheim. 

Allure discrète mais suggestive pour l'Insignia OPC, ici en 2009. Après elle, plus jamais Opel ne produira de grande berline rapide.
Allure discrète mais suggestive pour l'Insignia OPC, ici en 2009. Après elle, plus jamais Opel ne produira de grande berline rapide.

 

Les collectionnables, c’est quoi ?

Ce sont des autos revêtant un intérêt particulier, donc méritant d’être préservées. Pas forcément anciennes, elles existent pourtant en quantité définie, soit parce que le constructeur en a décidé ainsi, soit parce que leur production est arrêtée. Ensuite, elles profitent de particularités qui les rendent spécialement désirables : une motorisation, un châssis, un design, ou un concept. Enfin, elles sont susceptibles de voir leur cote augmenter. Un argument supplémentaire pour les collectionner avant tout le monde !

Pourquoi l’Opel Insignia OPC est-elle collectionnable ?

L’Insignia OPC, c’est en quelque sorte le baroud d’honneur d’un Opel fier qui n’a par la suite plus eu l’occasion de produire d’auto aussi sophistiquée. Car, outre un V6 turbo de 325 ch, cette familiale de sport profite d’une transmission intégrale et d’un amortissement piloté, entre autres réjouissances. Par ailleurs, si l’on excepte la rarissime Omega Lotus, un modèle hors-série développée par le constructeur anglais, jamais une Opel n’a affiché une puissance aussi élevée. Ce genre de routière rapide au blason non premium a quasiment disparu du marché, surtout avec une cavalerie aussi consistante.

 

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C’est peu dire qu’Opel n’a pas ménagé ses efforts pour se réhabiliter sur le segment des familiales, après l’échec cuisant de la Vectra B. Notoirement peu fiable, celle-ci a joué auprès du constructeur allemand le rôle qu’a eu la Laguna II chez Renault. Les deux marques ont ensuite commis la même erreur : réutiliser une appellation devenue maudite, avant de se raviser. Mais un peu tard.

En 2007, le concept Opel GTC annonce l'Insignia OPC par son look, sa plateforme et sa mécanique. Les prises d'air verticales symbolisant des crocs ont quelque chose de l'éclairage de jour des Peugeot actuelles...
En 2007, le concept Opel GTC annonce l'Insignia OPC par son look, sa plateforme et sa mécanique. Les prises d'air verticales symbolisant des crocs ont quelque chose de l'éclairage de jour des Peugeot actuelles...

Ainsi, Opel a-t-il conservé le badge Vectra pour la 3e génération de cette routière, avant de le remplacer par Insignia, comprenant son impasse, à l’été 2008. Techniquement, l’Insignia dérive de la Vectra C, qui avait inauguré la plateforme Epsilon de GM. La nouvelle berline en adopte une variante perfectionnée, l’Epsilon II, tout en l’habillant d’une carrosserie tout en fluidité, affichant un Cx exceptionnel de 0.25.

 

Lancée en 2009, Opel Insignia OPC bénéficie de freins majorés, dotés d'étriers Brembo ainsi que de disques ventilés et perforés.
Lancée en 2009, Opel Insignia OPC bénéficie de freins majorés, dotés d'étriers Brembo ainsi que de disques ventilés et perforés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès 2009, tout comme la Vectra, l’Insignia se décline en version sportive OPC. A l’instar de sa devancière, elle récupère un V6 2,8 l suralimenté, mais le retravaille. Ainsi, le turbo souffle-t-il désormais à 0,9 bar (0,6 précédemment) et s’exprime-t-il sur un échappement à la contre-pression réduite de 50 %. La puissance ressort désormais à quelque 325 ch, pour un couple plantureux de 435 Nm. Chose inhabituelle, ces deux valeurs sont obtenues au même régime : 5 250 tr/mn. Mais on dispose déjà de 400 Nm dès 2 000 tr/mn.

Relative discrétion pour l'Insignia OPC à l'arrière, où elle se distingue surtout des autres versions par sa double sortie d'échappements. Ici en 2009.
Relative discrétion pour l'Insignia OPC à l'arrière, où elle se distingue surtout des autres versions par sa double sortie d'échappements. Ici en 2009.

Pour sa part, le châssis est à l’aune de cette mécanique costaude : train avant à pivot découplé, essieu arrière multibras et amortissement piloté sont au programme. Le tout se complète d’une transmission intégrale dotée à l’arrière d’un différentiel à glissement limité. On ne plaisante pas chez Opel ! Certes, le poids atteint des sommets, à 1 750 kg, mais l’Insignia OPC atteint les 100 km/h en 6 s et 250 km/h en pointe (sans la bride électronique, ce serait bien plus encore).

Dès 2009, l'Opel Insignia OPC est proposée en break dénommé Sports Tourer. Son coffre varie de 530 l à 1 500 l, un volume juste correct pour la catégorie.
Dès 2009, l'Opel Insignia OPC est proposée en break dénommé Sports Tourer. Son coffre varie de 530 l à 1 500 l, un volume juste correct pour la catégorie.

Disponible en 5 portes et en break, l’allemande s’affiche respectivement à 43 250 € et 44 650 € (51 950 € et 53 610 € actuels selon l’Insee). A ces tarifs – compétitifs face à la concurrence –, on bénéficie d’un équipement riche : clim bizone, jantes de 19, sièges cuir Recaro électriques, GPS, projecteurs bixénon actifs, reconnaissance des panneaux routiers, radars de recul AV/AR, sono… Fin 2013, l’Insignia bénéficie d’un restylage léger : touches chromées sur la carrosserie, boucliers revus, GPS à écran tactile, régulateur de vitesse actif comptent parmi les évolutions. Au soir de 2016, cette génération d’Insignia est remplacée par une nouvelle, qui ne se déclinera malheureusement pas en OPC.

Fin 2013, l'Opel Insignia OPC est légèrement restylée : le fond des projecteurs et la barre de calandre sont modifiés. Voilà, voilà...
Fin 2013, l'Opel Insignia OPC est légèrement restylée : le fond des projecteurs et la barre de calandre sont modifiés. Voilà, voilà...

Combien ça coûte ?

Faute d’image de marque, l’Insignia a beaucoup décoté. Elle se trouve dès 13 000 € en très bon état, affichant environ 150 000 km au compteur. Il faut déjà débourser 18 000 € pour une auto avoisinant les 100 000 km, alors qu’à 22 000 €, on en trouve qui s’en tiennent à 50 000 km. Le type de carrosserie ne semble pas avoir d’influence sur la cote.

Le restylage de 2013 apporte à l'Insignia OPC de nouveaux feux arrière, notamment.
Le restylage de 2013 apporte à l'Insignia OPC de nouveaux feux arrière, notamment.

Quelle version choisir ?

Aucune en particulier, le choix entre berline et break sera une question de besoin. Le restylage n’ayant pas apporté d’évolution décisive, les versions post 2013 ne sont pas à privilégier spécialement.

Tout comme la berline, le break Insignia OPC évolue très peu en 2013, arborant un hayon et des feux remaniés.
Tout comme la berline, le break Insignia OPC évolue très peu en 2013, arborant un hayon et des feux remaniés.

Les versions collector

En Allemagne, une série limitée Unlimited a été proposée en 2011, qui porte la vitesse maxi à 270 km/h. On en trouve en France, donc on pourra la favoriser en collection. Mais, ce qui comptera d’abord, ce sont les modèles en parfait état et à kilométrage très bas.

Le V6 de l'Opel Insignia OPC a connu quelques défauts de chaîne de distribution jusqu'en 2011.
Le V6 de l'Opel Insignia OPC a connu quelques défauts de chaîne de distribution jusqu'en 2011.

Que surveiller ?

Dans l’ensemble, l’Insignia OPC est fiable, mais elle demande un entretien très suivi. Jusqu’en 2011, le V6 a connu des soucis de tendeurs de chaîne de distribution, quand ce n’était pas la chaîne elle-même en cause (ennuis normalement résolus à l’heure actuelle). Le différentiel central Haldex a, lui aussi, connu des dysfonctionnements en début de carrière, tandis que l’embrayage ne tient pas très longtemps en cas d’usage un peu sportif.

On relève aussi une fragilité du vase d’expansion, alors que des bugs électroniques peuvent se manifester. Les projecteurs ont parfois tendance à prendre l’eau, voire à s’opacifier (rien de méchant). Pour le reste, l’auto vieillit bien, mais attention, les consommables, tels que les freins, sont spécifiques et onéreux à remplacer.

Même sur le mouillé, l'Opel Insignia OPC, ici en 2009, se montre efficace et rassurante.
Même sur le mouillé, l'Opel Insignia OPC, ici en 2009, se montre efficace et rassurante.

Sur la route

Imposante, l’Insignia OPC offre en contrepartie un bel espace habitable. Surtout, à l’avant, on est très bien installé dans les sièges et on profite d’une position de conduite impeccable. Le moteur, doté d’un échappement étudié par Irmscher, émet une sonorité sourde et très sympa. S’il paraît un peu inerte à bas régime, il se met à pousser très fort vers 2 000 tr/mn, même si les rapports de boîte très long étouffent la sensation de performances. Mais les chronos sont là !

Equipement pléthorique et bonne finition caractérisent l'habitacle de l'Opel Insignia OPC, certes un peu austère. Ici, en 2009.
Equipement pléthorique et bonne finition caractérisent l'habitacle de l'Opel Insignia OPC, certes un peu austère. Ici, en 2009.

Cela dit, on regrettera le manque de caractère du moteur, qui n’apprécie pas tellement les hauts régimes, tandis que la boîte, certes douce, n’aime pas être brusquée. Le châssis ? Il est précis, extrêmement sûr et efficace mais pas communicatif. La direction, par exemple, manque de ressenti. Corollaire, on a affaire à une auto confortable, même en mode OPC, où les commandes et amortisseurs s’affermissent. En découle une autoroutière redoutable, insensible aux mauvais revêtements et aux caprices de la météo. N’est-ce pas ce qu’on demande à ce type d’auto ? En réalité, le plus gros défaut de l’Insignia OPC sera son appétit : difficile de tomber sous les 12 l/100 km.

 

L’alternative youngtimer

Opel Vectra 2000 Turbo 4x4 (1993)

Avec la Vectra, ici une Turbo 4x4 en 1994, Opel a connu une sorte d'apogée technologique et qualitative. Ensuite, plus dure a été la chute !
Avec la Vectra, ici une Turbo 4x4 en 1994, Opel a connu une sorte d'apogée technologique et qualitative. Ensuite, plus dure a été la chute !

Tout avait si bien commencé avec la Vectra première du nom ! Lancée en 1988, elle surprend par son design ultramoderne, sa qualité de fabrication et sa finition. Belle montée en gamme face à l’Ascona qu’elle remplace ! Techniquement, elle adopte, notamment, un excellent 2,0 l à 16 soupapes, très performant. Mieux, en 1993, après le restylage, ce bloc bénéficie d’un turbo. Conséquence, la cavalerie bondit à 204 ch, cependant qu’une transmission intégrale est retenue pour un maximum d’efficacité.

Et ce, même si, au freinage, le pont arrière est désactivé, comme ce qui se fait déjà chez VW. Ainsi gréée, la Vectra Turbo 4x4, file à 240 km/h, séduit par son efficacité et peut en remontrer à des concurrentes telles que l’Alfa Romeo 155 Q4 ou la Peugeot 405 T16, surtout que son prix est compétitif. Elle quitte la scène en 1996, quand apparaît la Vectra B, de sinistre réputation. À partir de 10 000 €.

L'Opel Insignia OPC se targue de trains roulants raffinés, comprenant même des pivots découplés à l'avant. Dommage que sur route, cela ne se remarque pas plus.
L'Opel Insignia OPC se targue de trains roulants raffinés, comprenant même des pivots découplés à l'avant. Dommage que sur route, cela ne se remarque pas plus.

Opel Insignia OPC (2009), la fiche technique

Moteur : 6 cylindres en V, 2 792 cm3

Alimentation : injection électronique, turbo

Suspension : jambes McPherson, triangles, ressorts hélicoïdaux, amortisseurs pilotés, barre antiroulis (AV) ; essieu multibras, ressorts hélicoïdaux, amortisseurs pilotés, barre antiroulis (AR)

Transmission : boîte 6 manuelle ou automatique, quatre roues motrices

Puissance : 325 ch à 5 250 tr/min

Couple : 440 Nm à 5 250 tr/min

Poids : 1 750 kg

Vitesse maxi : 250 km/h (donnée constructeur)

0 à 100 km/h : 6,0 s (donnée constructeur)

> Pour trouver des annonces d'Opel Insignia OPC, rendez-vous sur le site de La Centrale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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