Deux niveaux d’équipement sont proposés. Le premier, Sport dans la plupart des pays européens et rebaptisé Wild Dream en France, comprend en plus de l’ABS, BAS, ASR, ERM et ESP, les airbags frontaux et rideaux, des antibrouillards, l’air conditionné, la radio CD, les vitres électriques AV/AR, une lampe amovible autorechargeable issue de la Caliber , le verrouillage centralisé, les sièges arrière inclinables, des jantes alliage 17 pouces et les pare-chocs peints.

Essai - Jeep Compass : encore un SUV compact

Un pack Confort proposé à 990 € (20 % de discount) vient enrichir l’ordinaire de cette version d’accès par le biais du volant cuir, du régulateur de vitesse, des commandes audio au volant avec installation à 9 HP (dont les deux fameux HP accrochés au hayon repris de la Caliber), et vitres teintées. Pour 2.100 € supplémentaires, l’exécution haute Limited offre des jantes 18 pouces, les vitres teintées, des inserts chromés, les sièges en cuir (chauffant à l’AV), le régulateur de vitesse et les commandes audio au volant. Deux packs représentant eux aussi 20 % de rabais par rapport à des options choisies séparément sont disponibles pour la version Limited, le Luxe à 990 € comprenant toit ouvrant, contrôle de pression des pneus et rétroviseur intérieur photochrome ou (et) le Pack Technologie avec navigation GPS à grand écran couleur (14,7 cm) par DVD et chargeur 6 CD/MP3 pour 2.150 €. Voilà qui devient assez complet malgré l’absence de système d’accès et démarrage sans clefs ou de feux au xénon au programme. Attelages, kit de carrosserie adaptateur iPod ou système mains libres Uconnect à technologie Bluetooth sont également disponibles en accessoires.

Côté tarifs, la 2.4l Wild Dream démarre à 23 900 €. La version 2.0 CRD pourvue du même équipement est facturée 1 300 € de plus. Voilà qui situe la Jeep Compass en Diesel comme le moins cher des SUV compacts à quatre roues motrices avec le Nissan X-Trail de base (sans clim.), plus accessible encore que les modèles coréens en 4WD. Le Compass devient le modèle d’accès en Diesel à la marque, avec des prix inférieurs d’au moins 10 % en comparaison du Cherokee.

Il vise ainsi une clientèle jeune (30-45 ans), et pour la première fois à moitié féminine (contre 80 % d’hommes pour les autres modèles Jeep). Il faut cependant relativiser la notion de bonne affaire. Il s’affiche à près de 5.000 € de plus à équipement comparable que la Dodge Caliber dotée de la même motorisation. Pour simplement un look plus baroudeur et un transmission aux 4 roues non permanente (la différence avec la version 2 WD proposée aux States ne dépassent pas 1 600 $ ou autre comparaison l’option 4Motion est proposée à moins de 1.700 € chez Volkswagen), cela peut sembler un peu cher payé. D’autant que les performances régressent légèrement et la consommation augmente de 0,4 l/100 en cycle mixte. Des petits détails qu’il faut prendre en compte avant de céder aux sirènes des SUV, surtout pour des utilisateurs qui ne s’aventurent dans les chemins creux ou sur une route enneigée qu’une fois l’an. La deuxième mauvaise nouvelle, c’est qu’il faudra attendre mars 2007 pour la livraison de la Compass en Diesel. Voilà qui laissera le temps de jauger la pertinence de signer le bon de commande. Pour les versions à essence (bvm5 et CVT6), la commercialisation démarrera au courant du dernier trimestre 2006. Pour tous, l’ouverture des commandes démarre au Mondial.