Comme pour mieux illustrer la news précédente et les rêves allemands de Christian Streiff, Chrysler a fait savoir que son avenir serait plutôt russe. Après 9 ans d'un mariage raté avec les allemands de Daimler, on imaginait bien que Michaël Manley, vice-président des ventes et du marketing à l'international n'allait pas évoquer le pays teuton pour parler d'avenir.

Comme bon nombre de constructeurs appâtés par les chiffres de croissance des pays de l'Est et d'Asie, Chrysler cherche son salut tout d'abord avec la Chine et notamment Chery avec qui il y a eu quelques remous ces derniers jours. Aujourd'hui, c'est avec la Russie que l'américain cherche à se lier.

"La Russie est un marché clé pour nous"

De telles visées se justifient non pas par un amour du pays, mais bien par la perspective de doubler ses volumes de ventes très rapidement. Chrysler espère ainsi écouler 400.000 unités à l'international en 2012. Avec un fond d'investissement comme propriétaire, il est assez difficile d'imaginer se lancer dans la reconquête d'un marché stagnant comme veut le faire PSA !

La Russie est appétissante d'une part car les instances dirigeantes du pays favorisent les partenariats sur leur territoire histoire de redynamiser et moderniser un secteur automobile largement obsolète mais aussi parce que les ventes s'envolent. Chrysler a subit une augmentation de 100% de ses ventes en 2006 et de 93% sur le premier trimestre 2007.

Mais il faut savoir raison garder face à ce pourcentage alléchant car le volume n'était que de 4021 unités vendues en 2006. Et la Russie, en matière de miroir aux alouettes, a déjà fait ses preuves.

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