A l'épreuve de la route, le CR-V offre tout d'abord une ergonomie bien étudiée, le conducteur bénéficiant des réglages du siège dans tous les plans, et du volant en hauteur, pour trouver la position de conduite adaptée à son gabarit.

Relativement silencieux aux régimes intermédiaires, les moteurs 2 litres essence 16 soupapes (128 puis 147 ch), proposés en boîte manuelle (5 rapports) ou automatique (4 rapports), s'avèrent ensuite plus bruyants à l'approche de la zone rouge, dévoilant alors une sonorité rageuse (et rugueuse…) qui fait, à elle seule, la personnalité des moteurs Honda. Relativement souples, ces moteurs autorisent des vitesses de pointe confortables, mais n'assurent que des allures de croisière honorables, sans plus, si l'on veut préserver le confort acoustique des occupants.

Le confort de suspensions est bien préservé et cet engin plutôt haut sur pattes n'est, contre toute attente, pas trop sensible aux mouvements de caisse. La direction est d'une précision exemplaire et le CR-V s'accommode donc relativement bien d'une conduite musclée. Dans ce cas, attention toutefois à la consommation, qui peut assez rapidement grimper… Enfin, le comportement n'appelle aucune critique particulière, la transmission intégrale automatique veillant à contenir toute mauvaise surprise résultant d'un excès d'optimisme.