En bref

A partir de 42 480 €

3 châssis

Jusqu’à 8 personnes

Lorsque les monospaces traditionnels ne suffisent plus à transporter votre progéniture, il existe encore une alternative dans les limites du permis B : les grands monospaces. Ces minibus ou fourgonnettes sont issus de l’univers utilitaire et réaménagés en véhicules particuliers. Ils sont capables de transporter jusqu’à 8 personnes et d’avaler plus de 4 500 litres de bagages. Ce segment de niche est généralement le pré-carré des navettes d’aéroports, des hôtels et des transporteurs. C’est la raison pour laquelle très peu de constructeurs sont présents sur ce marché (Volkswagen, Ford et Mercedes). Mais il existe, certes dans une (très) faible mesure, une clientèle de particuliers pour ce genre de véhicule. Il s’agit des très grandes familles.


Mercedes, présent sur le marché depuis près de 30 ans avec le Viano - déclinaison « véhicule particulier » du Vito - commercialise aujourd’hui son nouveau modèle avec un objectif en tête : se décoller de l’étiquette « utilitaire ». Dans cette optique et accessoirement pour harmoniser les appellations dans la gamme, la firme de Stuttgart a rebaptisé son modèle Classe V.


L’esthétique se modernise avec l’arrivée de nouveaux feux et d’une calandre spécifique. Avec ce genre de véhicule à gros volume, difficile de faire dans le beau, on fait dans le pratique. Et dans ce domaine, le nouveau Classe V est compétent avec trois longueurs de carrosserie (sur le porte-à-faux) et deux empattements différents. Au total, l’allemand est capable de transporter jusqu’à 8 personnes. Il offre un volume de chargement maximum de 4 600 litres.


Essai Mercedes Classe V : fourgon blindé
Essai Mercedes Classe V : fourgon blindé
Essai Mercedes Classe V : fourgon blindé

Les trois empattements n'évoluent pas par rapport à la précédente génération. La configuration des fauteuils non plus. À l'arrière, le Classe V est doté d'office de quatre sièges individuels équipés d’accoudoirs et répartis sur deux rangées. Ils pivotent et peuvent être rabattus vers l’avant. Le client a le loisir d’opter pour une banquette deux ou trois places pour les deux rangées. Enfin, la banquette trois places de la dernière rangée peut être commandée en version « couchette ».


Essai Mercedes Classe V : fourgon blindé


Le transporteur de troupe de chez Mercedes est aussi accueillant qu’il est cher. L’habitacle inspiré de la nouvelle Classe C peut s’habiller, si l’on met le prix, d’une sellerie cuir, d’un vitrage acoustique, d’inserts en alu, etc. Rappelons que le Classe V joue seul dans la cour des navettes premium avec un prix médian de 55 000 €. La finition est soignée, l’intérieur de qualité et si vous avez encore assez d’économies sur votre compte, vous pourrez opter pour plusieurs options très pratiques au quotidien comme le hayon électrique, le park assist ou encore la tablette de chargement (subdivision du coffre avec caissettes intégrées). Rien n’est trop beau pour ce salon roulant. Mercedes l’a compris et offre à sa clientèle un catalogue d’équipements long comme le bras : aides à la conduite (une demi-douzaine), sono burmester (640 W), sièges climatisés, caméra panoramique, 3 choix de cuir, 3 essences de bois, etc.